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Vieillesse et passante et tout le tremblement
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 Article publié le 17 mai 2014.

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Écoute les yeux de la passante de l’asphalte. Tout l’arbre qui se plante dans le terrain vague passe. Se souvient du poème de Baudelaire à une passante et s’écarte d’une voiture juste à temps. Son feuillage s’ébranle et perd un bout de branche qu’il reconstitue en la retraversant. Comme ça au parfum. Ce n’était pas écrit ironise un passant delphique comme un tract (qui conduit une chèvre en forme de caniche). Un tremblement prend le feuillage et ses dix doigts comme à Delphes l’oracle. Parfois c’est délicieux de penser à la mort est une belle phrase qui farde la mort. Et ses talons d’asphalte sonnent comme Absinthe qui est une étoile et tout le tremblement. Se ressouvient du son en paroles des yeux qui disaient la vieillesse est touchante et charmante et sa pensée est viol et jeune forcément.

Le velours de ses yeux revient/Foudroyante pitié.

Giuseppe Ungaretti

 

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