Combien de géniteurs se posent des questions sur l’intimité de leurs enfants ?
Le bon papa s’enquiert de l’avenir de sa fille et de son triangle d’or … tandis que maman, elle, se demande où son fils exilera sa semence. Des âges identiques ? Une bonne situation ? Ah, le schéma standard …
Pendant que mademoiselle connaît une idylle avec un monsieur qui pourrait être son papa, le jeune garçon porte son dévolu fougueux sur une dame qui n’en demandait pas tant et qui pourrait être sa maman. Ainsi, c’est la valse des âges qui domine, une jolie spirale où différents rôles sont joués.
Le mot écart devient polysémique, il s’arroge même la totalité de l’espace-temps, de sa matérialité. Le mot croisement est omniprésent, donnant parfois le vertige, celui de l’amour. Et pour conserver l’équilibre, il suffit de regarder droit devant …
C’est donc le charme de la contingence qui surgit, dans un laps de temps synonyme de préceptorat, oui, un préceptorat complet, même.
Il y a longtemps – très longtemps me semble-t-il – que j’ai écrit - ne devrais-je pas dire le narrateur ? - que « le véritable désir abolit/ennoblit la notion d’âge ». De surcroît, si l’on s’en tient à un livre bien connu et très sérieux, je veux parler de la Bible, nous serions tous « frères et soeurs ».
Diantre ! Un tel vocabulaire ne suscite-t-il pas l’éventail des possibles ?