C’est l’histoire d’un homme, employé huit heures par jour aux Eaux gazeuses chez Busson Frères. Ce serait l’histoire d’un homme ordinaire s’il n’avait, comme Georges Hyvernaud lui-même, l’auteur du récit, été fait prisonnier en 1940 et envoyé en wagons à bestiaux en Poméranie. Là-bas, il a tout connu, l’humiliation, la déchéance, les violences et les privations. Se remet-on jamais d’une telle plongée au fond du gouffre ? Non, semble dire Georges Hyvernaud dont le héros se sent désormais étranger au monde. La guerre, cela vous change un homme ! La captivité, ça vous fait réfléchir et la conscience est un poison… [...]
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