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![]() oOo Pourvu qu’eau fraîche ne vienne à manquer
Que des mains creusent leur paume Pour y accueillir le poème des eaux
Qu’une instante prière monte d’elles au soleil levant Ombre alors des saules et des aulnes sur tes épaules A l’aune desquels prière étage-étale ses flutes de saut en saut
Arpèges de guitare ricochent sur l’onde de la rivière ensoleillée Le tambour des iles fluviales approuve, rageur En amont, le barrage furieux
Rayons piqués de bleu fouillent l’herbe violette Des songes venus percuter, alertes et suaves, les eaux noires de ton chant Ce peauème ajouré par où respirent-transpirent Les angles obtus du paysage Tous, dans l’aigu défait de son séjour, marquent la limite du dicible Mais réversible la page blanche des nudités accrues Par la grâce desquelles Freya se fraye un chemin d’invisibilité Jusqu’à la claire fontaine Y rougeoient l’hermine des contes coruscants Trempés dans le miel des nuits d’été Comme autant de feuilles rouges tombées jadis Au pied d’Yggdrasil
Pour peu que d’ici à demain Eaux jaillissent dans la fraîcheur du petit matin Qu’une main habile dirige vers le bief De son moulin
Paroles alors en découlent Les nombreuses
Jean-Michel Guyot 25 septembre 2021 |
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