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Article publié le 14 février 2021. oOo Comme autant de périphrases qui flottent sur les flots du texte initial. Comme si chaque phrase écrite suscitait une parole nouvelle qui désirait se charger de porter plus loin la parole ancienne. Et toutes viennent s’échouer sur la plage sableuse gorgée du sel de pensées nouvelles. Une mer calme ou agitée vient déposer son offrande d’écume sur le sable humide couvert-découvert inlassablement. Le ressac, cet éternel retour en miniature, permet de se concentrer sur les dentelles d’écume qui viennent lécher la plage avec plus ou moins de gourmandise selon la force des vagues et suivant la configuration de la plage. Quelques mètres carrés de plage contemplés voire quelques centaines de mètres, arpentés dans une euphorie commandée par le souffle discontinu de la brise marine chargée d’embruns, suffisent à nous prémunir de toute tentation de l’infini. Ici est là, aussi bien.
Jean-Michel Guyot 6 février 2021 |
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