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![]() oOo A quelque poète de notre temps
Du génie la folle confusion des bornes encornées Au plus proche rumine une pensée hérissée de clous
Contusions, plaies ouvertes, jardins d’Eden à fleur de peau Fruits âprement défendus de terrasse en terrasse
Oracle des heures, douce promesse d’oubli Vouée aux silences rebattus comme blé mûr sous les fléaux
Ahan des batteurs, paille s’amasse et grains se séparent Rejoignent le silo
Dans tes stances entendre la langue qui prend langue Avec une parole qui veut ignorer les puissances occultes
Mots à foison grondent sur les routes tranquilles Là où s’agitent sans frein des fontaines de jouvence
Sous les pas, les pas et les pas qui tombent au sol Comme grêle rageuse, olives noires, douce amertume
Comblée de salure, grecque enfin, jusqu’au fond du cœur Qui rebat les cartes du jour
La partie ne fait que commencer
Jean-Michel Guyot 4 août 2020 |
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