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Article publié le 17 février 2019. oOo Pas une ligne qui, dans le sillage de mes dunes, n’écume de rage
La géante aux pieds légers prend des airs Ses poses lascives exaspèrent les brumes Envahissent l’air devenu lourd
Dans les sables chauds des déserts, traces ressassent les passages Nul filtre, aucun temps mis en bouteille et pas de bouchon Il faut boire l’air chaud à en mourir Oasis, oasis de ta fontaine géante Déversent en rafales dorées l’urine divine
Devant la mer assise, espérer la venue d’une Vénus nue Puissantes odeurs de varech Enflent les narines Saluer les orages naissants Parcourir les ruisseaux côtiers A la recherche incessante des courants terrestres Et remonter, remonter les veines du temps insolent Jusqu’à trouver une halte heureuse Dans la sylve des frênes côtiers
Sur les terres arides et stériles, les labours gras, les asphaltes frais de la veille, Saluer les mains humaines, le labeur et la sueur des bâtisseurs Graines germinent-cheminent dans les terres obscures Grains de folie secouent l’azur
Géante se fait femme vénusienne, chienne à ses heures Et vibre dans le lointain un galop aérien Troupes de centaures bientôt encerclent le petit coin de plage obscur Lumière, lumière aveuglante alors
Jean-Michel Guyot 2 février 2019 |
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