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Article publié le 22 avril 2018. oOo Le cheval que je n’ai pas a les sabots entourés de mouchoirs face à ce mur qui est le point de mire d’un formidable tir. L’orage éclate un peu partout et mon cheval me fait passer dans son éclair. Ce sont des mots et puis des phrases comme au cirque et de nouveau de la terre et des pierres. Un Piranèse et un Pégase m’apostrophent d’un coup. Je ne vois rien qu’un mur pas construit qui attend que j’aie de la lecture et un cheval de trait. Ce mur est comme un pagne de portes battantes où pénètre la belladone de la neige et le relent pré-sémiotique et pathétique d’un hennissement.
Ce marécage, alors que le sol devrait être gelé, énerve mon cheval. Moi aussi le soleil me hurle dans les tempes. Charles-Albert Cingria. |
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