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Article publié le 15 avril 2018. oOo Dieux que la nuit fut longue Et pénible mais fraîche Cette nuit dernière
Une ode courait dans les vignes nues Cherchait l’abri d’une demeure Tel l’oiseau cherche à se poser Sur l’ultime branche Malgré la foison
Dans la parole humaine me perds Ne sais plus à qui me vouer Fais silence Eclate alors dans le cœur brûlant de la nuit L’absence de réponse Qui écorche vif
Torche vive répand son éclat Anime stance sur stance Délie les rythmes Matière reprend vie Eprise de lumière douce
Vienne l’ode qui délivre, Odin
M’était donné de revenir aux temps anciens En compagnie d’Ingrid, Je crierais ma joie dans le fjord, Marcherais des heures dans les futaies parfumées de mon pays Lumière demeure, la trop vive, Vienne délivrance
Dans la ferveur du poème, Ce ferment d’avenir Cet alcool brûlant ivre de miel Plonger par-delà le passé Dans le présent de paroles endormies Ainsi passer par des temps bouleversés, En être transi jusqu’aux os
Amoureusement s’éveiller chaque nuit aux côtés de tant et tant de paroles, Bercé par l’oreille du vent Et comme hors du temps marcher et marcher encore Entre mer et forêt Là d’où je revins Dans la pensée des miens Jusqu’aux marches foisonnantes de l’invisible Parlant
Demeure dans le jour Ce brin de muguet noir
Jean-Michel Guyot 25 mars 2018 |
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