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Article publié le 23 juillet 2017. oOo Wie kann ein Wesen so starr sein, eine Kirche schöner zu finden als einen Wald ? Gestern als ich den lichten Laubwald betrat öffnete sich mein Herz hin zu meinem Land. Öffnete sich für das Einssein mit der Natur. Ohne Gebet. Ohne Gebettel.
Samja, 18. Juni 2017
Une hauteur de vue mainte fois égalée Un aplomb sans faille Une si vive incarnation Un vice, une vertu entremêlés, Thyrse vénéneux Une statue indéboulonnable Un socle Une roche Un appui indésirable Une force immobile Tout cela peut-être, Et puis bien d’autres choses Qu’un inventaire lassé égrènerait, Si le temps n’était compté
Et tout, le tout de cela, se craquèle, chancèle et vacille, Jusqu’aux symboles Pris de vertige Sur cette terre ivre de désolation Par où n’advient que l’aride grandeur esseulée Et puis la sagesse des corps emportés-momifiés Le fin limon des jours heureux enfin Qu’une tourbe recouvre Pour mieux le conserver
Ils ont beau brandir leur croix Aucun site n’acceptera jamais d’en supporter La charge électrique Le fardeau en est si léger, Comme vaporisé par l’humaine présence Des lieux, Lorsque pieds nus tu foules l’humus Des bois, Samja
Jean-Michel Guyot 12 juillet 2017 |
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