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![]() oOo Hors cadre préétabli, Les empreintes de la louve dans la neige fraîche Fugace allure de qui a épousé la force du vent, Wolfgang
A la nuit tombée, Veiller sur ses hurlements enchanteurs Avec le feu de camp pour tout abri Dans le secret de la profonde forêt
Il sera bien temps d’y retrouver son chemin, Pour l’heure, A la belle étoile, sous la ramure de quelque épicéa, Rêve éveillé A quelque tendre événement lointain Qui secoue les terres
D’onde en onde plus proche, Il sera là quelque jour à guetter Nos actes et nos pures paroles
L’heure indécise est au recueillement Devant la flambée qui crépite
Elfique, tu approches A pas de louve dans la sylve profonde Tu avances masquée, je le sais, Parée comme jamais, Légère pourtant
Tu soulèves ta robe blanche, Esquisses un sourire enjôleur Retiens le souffle qui anime ta mise, En cela proche, si proche de l’essor
Je vais et viens dans les allées de ton imagination, Je caresse les haies vives, les halliers s’en émeuvent Une rose écarlate se penche sur ton sein A la blancheur sans pareil La nuit redouble d’ardeur, et le feu Ainsi va la vie ardente Qui passe en toi, rejaillit sur tout ce qui te touche, Au premier chef ces mots que j’ai gravés Sur les parois de tes rêves Avec pour toute compagne une torche résineuse, Promesse de lumière dans tes yeux ambrés Qui découvrent les signes Dans la patience de la nuit éclairée Et de mille feux alors ton corps brille En dedans, Sans jamais charbonner, Laissant à la nuit blanche tout loisir De se consumer
Jean-Michel Guyot 18 décembre 2016 |
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