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Article publié le 27 mars 2016. oOo Entêtante, la solennité du murmure, Dans mon âge mûr, un vieil homme me reprocha d’écrire des poèmes juvéniles A présent que me voilà presque vieux, Le goût me vient de courir dans la lande fleurie C’est tout un pour moi qui tend l’oreille Tous, je les veux calés à mon oreille, Pour cela ne confonds pas le chêne et le vent, je t’en prie, L’écorce vit, l’arbre s’y sent à l’abri, Qu’une brise légère décille les frondaisons, Je ne désire pas cela pour toi, mon compagnon de fortune Une femme, quoi que tu penses, t’accompagne, Sur la grève, sur la lande, Sur la couche parfumée, dans le bois fleuri, Elle te poème, sais-tu ? L’espèce d’amour qui s’en dégage Tu ne susurres jamais, la piété n’est pas ton fort, Tu as le souffle long des amants au long cours Sauf à jouer du zarb en te jouant des mots, Tu les craches devant toi qui luttes avec les rythmes amis Le ventre est encore fécond de la bête immonde, Pas de formule magique pour conjurer le danger Magique, politique, la parole tombée en discrédit Vous tous, vous toutes que je poème à l’infini
Jean-Michel Guyot |
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