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![]() oOo On ne se réfère qu’aux oiseaux de ses pas sur la terre
on ne se désaltère qu’en de vastes jarres de fragilité
où sonne une eau violente et plus douce et profonde qu’un muscle de femme
et parlons
de beauté comme d’une morsure de goûter à la chair des mots offerts à l’autre
et de cette folie artésienne de l’âme qui est la bobine où s’enroulent en nous les preuves de ce monde
on capte l’innocence en nous des animaux dont nous sommes les cages sans aucun verrou et le ciel impatient
où les grues du présent survolent les marais du passé en flaquant de toute l’envergure dont nous nous rêvons
aujourd’hui qui n’est ni le vierge le vivace et le bel aujourd’hui
plus éveillés qu’un mauvais rêve
regardons
les écrans purulents des nouvelles du jour en cependant nous référant coûte que coûte à nos oiseaux
en vol au ciel vivace de nos pas sur cette
terre sans idées
Ici je complète le paysage de nos corps.
Michel Robic |
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