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![]() oOo À l’appel de la réclame on suit une autre piste. La rue est inchangée elle est dans son placard comme la naphtaline. Les pas sont comptés par le blanc de la marche. On flâne comme un arbre dont on se souvient. La réclame est un courant d’air sans parenthèses un appel sans forêt. Les murs publient les murs. On va toujours ailleurs on ne réclame rien. Que cette parenthèse d’une bouche aimée évoquée par le beau visage utilisé pour vendre le nouveau produit pour les moteurs. Un fleuriste ouvre sa boutique comme un livre qui damne d’être trop bien lu. Des amoureux achètent des bouquets de fleurs qui orneront la sphère de leur paradis où déclarer leur flamme pour l’éternité.
Puis viennent les journaux qui vous parlent d’hier
Philippe Soupault |
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