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![]() oOo Reste à entasser tout ce foin qui invite à la table et à en cramer l’omnipotence. O l’outrecuidance de cette prairie tout en herbe ! En avons jusqu’aux genoux. Un tracteur dans les yeux. Autant le dire on va rentrer les foins de sa littérature et y mettre le feu. Celui de son derrière pouffe la fermière qui vient d’arriver dans le texte qui trait sa communicante avec délicatesse et des mots engageants. Ce geste voluptueux astique pis que pendre la communicante et sa rumination. Une souche bien sèche pour s’asseoir devant et sentir les odeurs d’étable de son propre troupeau. À faire campagne pour sa poésie fermière main à la mamelle. La lourde métaphore branle la prairie tout autour où les lourdes machines qu’on dit moissonneuses et ossibatteuzes viennent de s’imposer à leur tour dans le texte. On lorgne les mains aux doigts dispensateurs de giclées musicales et l’image de cette prairie en pleine fenaison et ses hylozoïsmes verts et lactescents. À voir avec les mots prodigués à poignées qui giclent. Les lignes à haute tension se sont mises à table et font un zézaiement amoureux dans le ciel. Ce geste de la traite en douceur de la vache empoigne fermement l’écriture qui trait cette image de fille cornemuse en mainsd’où jaillit fermement cet aria en campagne et tout ce foin brulant.
Croyez-m’en, poussons cette fille. Oui poussons. Poussez (dit aussi le grammairien).En attendant…
Charles-Albert Cingria |
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