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![]() oOo Brutal est ce monde comme un os. Un naufrage aussi beau qu’un monocle sans œil. « Guerre et paix » est pour lui tout sursaut sauf un livre. Le monde est rien n’y peut. Le ver se turlupine du fruit mirliton de sa faim continue. La faim est monde au corps et dans la tête aussi une marotte. Il faut vivre comme dit Montaigne à propos. C’est ce que les oiseaux nous disent et le vent et le tapioca qu’on aimait étant gosse et qu’on aime toujours un petit coin de paix peut-être un océan gluant d’une paix douce et un peu infantile. Le volcan n’a que faire de se mettre les pieds dans de sages sandales. L’émotion qui jaillit devant quelque visage n’a besoin que d’être à fond cette éruption. Le monde est ce qui est. L’homme aussi ce qui est a besoin d’illusion soit de se croire fort ou sage ou simplement les pieds dans ses sandales.
Ohimé che la memoria sulla vetta/ non ha chi la trattenga !
Eugenio Montale |
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