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Article publié le 30 novembre 2005. oOo CHARBONNIERS
Non, ils ne sont pas les fossoyeurs du matin - ils lèvent à bout de bras - comme un gros ballon noir - la chaleur de l’été jouant à la pétrir de leurs doigts
Leur double sac assuré - devant derrière - sur l’omoplate par un bâton ils ne ploient même plus dans la touffeur
Sous leur peau noire noircie de noir - boucanée de suées - ils couvent en leur sang obscur la candeur des feux et des aurores.
Serge MEITINGER |
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