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Romans de Patrick Cintas
Les Bravamores (in progress)

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 Article publié le 21 avril 2024.

oOo

Ainsi commence la trilogie des Bravamores…

Voir le projet (bien avancé) [ICI]

 

Allô… Vouais… ici Kol Panglas… Commissaire… Capitaine… Dépend si la série est amerloque ou fransouze… Y s’trouve que mon dabe avait une grosse queue et la daronne un petit con. Allez savoir que c’est ma frangine qu’a une grosse choune et que moi je l’ai comme si que j’avais pas devenu adulte. Et après ça qu’ils disent que Dieu sait ce qu’il fait !

Mémoires de Kol Panglas, p. 1 — par lui-même,

avec la participation de Patrice de la Rubanière.

 

« Parfait’ment, commissure ! Roger Russel y fait que m’embêter. Et encore j’suis poli ! La fois où que j’avais un contrat avec les Vieilles Socquettes, que c’est pas rien vous me direz et que ça s’entend sur toutes les ondes, hé bé ses sbires y m’avaient chouravé une pale de l’hélico, que c’est un qu’en a trois et qu’avec deux on se retrouve pas où c’est qu’on voulait aller. Or on voulait y aller ! Un cachet que c’est pas l’État qui crache. Que des fois je me demande comment j’ai fait pour devenir riche. C’est vous dire…

 » Ah vouais… Kali… que c’est ma nièce… et que c’est elle qui porte plainte… alors que j’en ai des raisons d’en porter… et à bout de bras je vous dis ! Faut voir comme ! Mais j’ai jamais été doué pour commencer avant que ça finisse. Je sais même plus comment que ça a fini entre elle et moi. Vous le savez, vous… ?

 » Bref, l’a bien fallu que ça commence pisque ça s’est fini. C’est comme un film. Sauf qu’on peut pas sauter des images sans esquinter la bande son. Que je m’y connais en son, m’sieur le directeur. Des années que je chante la paix dans le monde et l’égalité des races, des sexes et des religions. Une déclaration universelle à moi tout seul. Le public apprécie…

 » Par le commencement ? Ok. Ça commence que j’étais pas riche à l’époque. Trente-six chandelles et rien pour les allumer. Le manque de pot d’un bout à l’autre. Et au bout j’étais arrivé. Avec 300 chansons dans la poche et une façon de gratter que j’en suis célèbre aujourd’hui. Mais à l’époque pas. Et ma gratte était au clou. Avec mes randjos et le truc que je me mettais où vous savez pas quand j’avais des envies de suicide. Me dites pas que vous vous y connaissez pas en sou-heu, saïde ! Les statistiques montrent clairement que ya plus de flics flingués par eux-mêmes tout seuls que de victimes de violences policières qu’à côté c’est de l’anecdotique…

 » Vouais ! Vouais ! Voilà ! Je commence… Un jour, allez savoir comment j’ai fait, je passe devant la barraque où c’est que ma sœur crèche sans le père mais avec les gosses qu’elle en a cinq, quatre noirs et une blanche. Et pas une blanche adoptée. Une noire qu’elle aurait dû sortir noire et que ça nous a foutu le doute apodictique qu’elle sorte blanche du ventre de sa mère que c’est pas mon unique sœur mais que dans la famille on est noir de naissance et on le reste même si ça plaît pas aux Blancs qu’on joue pas le jeu de la Démographie Améliorée par l’Immigration.

 » Donc je passe… ? OK, je passe. Et je m’en passe, même si ça me fait chier de passer à côté d’un commentaire que sans on peut pas comprendre comment ça s’est passé. Mais OK d’accord je suis pas convoqué pour ça. On a retrouvé la pale de l’hélico à la fourrière que les gosses du quartier y s’en servaient pour glisser dans les pentes. Que c’est pas ce qui manque, les pentes que ça descend et que ça monte jamais, quand on a traversé le désert, la mer et les complications administratives que c’est pas le sujet qui me convoque devant votre personne, je suis d’accord avec vous, m’sieur le commisère…

 » Donc, je sais pas pourquoi, et vous zavez pas les moyens de le savoir vous non plus, je passe devant la bicoque banlieusarde où c’est que ma sœur, Kolokinte, élève ses cinq produits de la fornication avant mûre réflexion. Comme je vous le disais avant de jouer à Victor Hugo et de digresser parce que c’est ce que je fais de mieux (consultez ma discographie hey mec !), Kali est toute blanche. Et attention : pas albinosse… Du blanc que c’est du vrai sans intervention divine. Comme qui dirait que ça aurait dû être noir et que c’était blanc. Et comme c’était la petite dernière, yen a pas eu d’autres, parce que le Fifi que c’était son père comme on le supposait sans y croire, il a entrepris un autre voyage, on sait pas où vu qu’il envoie pas des cartes postales. Et avant de partir, il t’y a collé une trempe à la Kolokinte qu’elle en est encore aujourd’hui, vingt ans plus tard, toute mouillée que c’est plus une poule mais qu’elle en a pas profité pour se remettre en ménage.

« Je vous dis pas l’embarras familial… On a même espéré, jusqu’à les trois ans de Kali, qu’elle pouvait encore devenir noire si jamais c’était inscrit dans ses gènes. Et la question des gènes a fini par s’imposer, vous pensez ! Avec qui qu’était pas noir elle avait fauté la Kolokinte ? On en connaissait pas de Blanc qui s’était approché de nous au point de l’y mettre à Kolokinte. On avait idée qu’elle avait fauté, mais on ignorait avec qui. Alors on a demandé à l’ADN, l’Agence Divinatoire des Naissances, ce qu’il en était de ces gènes dont au moins un était blanc et que justement c’était celui qui dit de quelle couleur elle est la peau et que c’est pareil pour les yeux, les poils et l’estomac, entre autres constituant de la personne humaine.

 » Quelle ne fut pas notre étonnement familial quand les résultats sont tombés ! Le gène en question était noir ! Et non seulement il était noir, mais en plus il était de notre famille. Y avait pas moyens d’en douter : Kali était noire et elle appartenait intégralement à la famille, tant de Kolokinte, que j’en suis, que de Fifi qu’était plus là pour s’en réjouir et revenir de là où il était en voyage. On a posé la question : d’où venait ce blanc ? Pas par en-dessus, car on avait beau gratter la peau de la gosse, elle noircissait pas. Et si c’était en-dessous qu’il fallait gratter, y avait nécessité de l’écorcher, morte si possible pour qu’elle souffre pas. Ma sœur, la Kolokinte, s’y est opposée. Et elle nous a foutus dehors.

 » Sauf moi que je suis resté et que j’aurais mieux fait de pas ! Mais comment savoir que si j’avais retourné dehors je serais pas ici en train de me faire auditionner parce que cette morveuse de Kali vous a menti comme c’est qu’elle a toujours fait depuis qu’on sait pas pourquoi qu’elle est sortie blanche. Je suis, m’sieur le commis, victime d’un mauvais traitement de la vérité que cette fois c’est de ma bouche qu’elle va sortir !

 » Vouais, vouais, je suis resté dedans. Les autres sont retournés à leurs occupations migratoires et ma sœur Kolokinte m’a empêché de sortir parce qu’elle savait que j’avais pas les moyens de les suivre. Elle était au courant que j’avais élu domicile au lieu de payer mon loyer. Elle profitait que j’étais là, pour la raison que vous savez que c’était un conseil familial, pour me retenir par le colbac que j’avais aussi usé que mes semelles…

— Rien que l’idée que tu fréquentes des schizos ça me rend folle !

 » S’est-elle écriée alors que je me préparais à continuer mes études de psycho avec les moyens de la belle étoile.

— D’abord tu vas manger quelque chose, dit-elle en me caressant les joues avec les siennes. J’apprécie que t’as pas douté que Kali n’est blanche qu’en apparence. Sinon je t’aurais foutu dehors comme les autres y zont pas attendu que je les invite à plus revenir. Non mais tu me voyes me laisser enfiler par une queue toute blanche que j’en ai jamais connue même en rêve ! Pis tu dois savoir que des queues, ya eu que celle de Fifi, comme le prouve l’ADN. Dommage qu’il écrit pas. J’aurais pu lui répondre…

 » Après un repas que ça faisait des lunes que je savais plus comment ça faisait que ce soye bon et qu’on a plus faim, elle m’a montré ma chambre. Ah ! Maudite chambre que c’est par elle que mon malheur a frappé à ma porte ! Pour tout vous dire, m’sieur le com’, y avait dans cette barraque quatre chambres : une que c’était dedans que ma sœur avait conçu ses cinq marmots, si jamais Kali était aussi blanche que ça ; une pour les filles, qu’elles étaient trois, y compris Kali ; et une pour les garçons, deux cadets qui me ressemblaient parce qu’on était du même sang. La quatrième piaule était inoccupée depuis que Fifi était en voyage. C’était dedans qu’il écrivait. Et dehors on avait intérêt à respecter son silence sinon y se mettait tellement en rogne qu’il écrivait plus. Et quand il écrivait plus, le Fifi, il se piquousait et alors c’était lui qui rompait le silence que les autres y zauraient préféré qu’il ferme sa gueule. Surtout depuis que Kali était là pour entretenir le doute. Un mec que je conseille pas la fréquentation même si c’est un vrai poète. Allez savoir ce qu’il est en train d’écrire en ce moment, quelque part dans ce monde où c’est plus compliqué d’être noir que de se contenter de l’être aussi, mais blanc.

 » Ah ! La ! La ! Qu’est-ce que j’avais pas choisi de rester ! C’est que la Kali elle avait ses habitudes dans cette piaule ! Et des habitudes que c’était son papa qui lui apprenait à les avoir, même s’il considérait qu’il était pas le père de cette jolie petite Blanche qu’était soi-disant noire à l’intérieur, ce que l’ADN prétendait, mais Fifi y croyait que lui-même, jamais les autres, surtout si ça venait de plus haut que de là où il carrait son blaire épaté. Alors la Kali, dès qu’elle a appris que j’allais coucher dans la piaule que c’était celle où son papa écrivait (car elle ne doutait pas que c’était son papa), elle a baissé les yeux pour regarder ses petits genoux bien serrés l’un contre l’autre, parce qu’on était à table figurez-vous et ma sœur a annoncé la nouvelle que c’était plutôt une nouveauté :

— Tonton KK va rester avec nous le temps de trouver du travail que c’est pas ce qui manque depuis que la crise du logement en donne aux hommes de bonne volonté. Hein, KK, que t’as de la bonne volonté à la place de la chance que c’est pas tout le monde qui peut se vanter d’en avoir. Je vous ai déjà expliqué ça, les enfants : en avoir ou pas, c’est la question. Conjugué au verbe être, ça nous regarde plus. C’est l’affaire des Blancs. Et je dis pas ça pour Kali qui est fière d’être blanche parce qu’elle est noire. J’espère que tout le monde a compris…

— Voui maman !

 » La tronche qu’elle tirait la Kali ! Elle ouvrait pas la bouche, mais ça s’accumulait dedans (de dents). De blanches qu’elle avait les joues elles avaient rougi, ce qu’elle faisait parce qu’elle était pas noire et je savais que ça rendait jaloux ses deux sœurs et ses deux frères qui se taisaient en me regardant comme si je venais de me mettre à exister. Tonton KK est revenu !

 » Faut vous dire, pour être complètement auditionné, que c’était pas la première fois que je revenais. Mais la dernière fois, Fifi était encore là, assis au bout de la table en train de jouer avec son Opinel qui se fermait et s’ouvrait comme c’est qu’il parlait à sa place, lui qui écrivait pour les autres et que les autres le savaient pas ni qu’il écrivait ni que c’était pour eux. Une situation qui le rendait instable comme un poussah quand on ouvre une fenêtre parce qu’on a oublié qu’il faut pas l’ouvrir et que c’est la règle #1 de la maison.

— Il a jamais travaillé, dit Kali sans cesser de reluquer ses genoux qu’elle était seule à voir pisqu’on était à table et que la table, même en Afrique, on s’assoit pas dessus si jamais yen a une et qu’on est pas obligé de bouffer par terre.

 » La main de Kolokinte a frémi, mais elle est pas partie, que si ça avait été une des deux autres sœurs qui avait dit ça, on aurait entendu la joue claquer et les yeux chialer pour dire que c’est injuste de pas pouvoir dire ce qu’on pense alors que le père est en vadrouille et que c’est tant mieux parce qu’on l’entend plus, que quand on l’entendait plus c’était quand il était seul avec Kali dans la chambre qui lui servait d’écritoire.

— J’ai travaillé à l’école, finis-je par bafouiller. Pour ce que ça m’a servi… Hein, Kolo, que ça m’a servi à rien de réussir Maths Sup… ?

 » Ils devaient pas savoir dans quoi j’avais travaillé pour réussir… Leurs épaules n’arrêtaient pas de se hausser, sauf que Kali elle regardait plus ses genoux et elle se tapait les cuisses en empêchant sa bouche de s’ouvrir. Vous auriez vu comment que sa maman lui caressait le front où une mèche blonde se balançait comme s’il y avait du vent et qu’il était porteur d’une carte postale… Puis la bouche s’est entrouverte et la langue, toute rose et pas usée, est apparue pour dire :

— C’est la chambre de papa.

 » Point. Et pas à la ligne. Elle s’est levée sans permission et son ravissant petit cul s’est éloignée en claquant la porte. Les autres avaient envie de se marrer et leurs jambes gigotaient sous la table.

— Ceux qui ont fini de manger peuvent aller jouer dans le jardin jusqu’à…

— …ce que c’est l’heure d’aller se coucher ! jaillirent-ils tous ensemble.

 » Comme y avait manifestement plus rien dans leur auge, ils se sont égaillés et ma sœur et moi on est resté à table… Attendez, m’sieur le commissuaire ! Je prépare ! J’y viens ! Je vais pas me mettre à table. N’y comptez pas ! J’suis un mec bien, moi. Pas comme les autres que c’en est pas. J’ai pas d’casier. Après Maths Sup, j’ai fait le Conservatoire. Premier prix de composition. Que c’est pas avec ça qu’on devient flic de la Haute, mais que c’est d’un niveau supérieur. Je dis pas ça pour vous remettre à la place que vous méritez, mais c’est pas vous qu’on lui demande de s’expliquer parce qu’une petite garce prétend que je lui ai pas fait d’enfant, merde ! Poli… ?

 » OK, OK ! Poli. Pas de grossièretés qu’on regrette une fois qu’il est plus temps de s’en excuser. Vous parlez si je connais les usages ! Pas « merde ». Je dis : « Ouh ! La ! La ! » Queue nenni ! Je me fous pas de vous… Vous savez que ma sœur Kolokinte elle fume des Kolipanglazos… ? J’y viens, m’sieur ! Comme si j’étais y aller. Adoncques, à l’heure de se coucher, les gosses foutent un bordel pas possible dans la salle de bain, ma sœur gueule comme si elle avait pas gueulé de la journée et je vais me coucher sans me débarbouiller, que j’en ai perdu l’habitude dehors. Un lit de camp est couvert d’un sac entrouvert qui sent vaguement les pieds que c’est ceux de Fifi ou je le connaissais pas. J’aère en ouvrant la fenêtre, ce qui fait clapoter les images des murs, mal punaisées depuis que Fifi y s’en occupe plus et vu que Kali elle sait pas comment on fait avec les punaises, une chose en tout cas qu’il lui a pas enseignée, alors qu’elle prétend que si les autres (ses frères et sœurs) en savaient autant qu’elle, y aurait plus d’enfance qui tienne !

 » Une brise de savon de Marseille entre en même temps que la lumière chétive du couloir. Ma sœur a entrouvert la porte.

— T’as tout ce qu’il faut, frérot… ?

 » J’y dis pas que l’odeur de Fifi m’importune, d’autant qu’elle est pas seule, mais au moment que je vous parle, m’sieur, j’ai pas encore senti celle de Kali qui s’est tenue à distance, comme si que c’était moi qui puais.

— On en reparlera demain, dit ma sœur et elle referme la porte en douceur comme si que j’étais déjà en train de roupiller.

 » Comme j’étais habitué à pas trouver le sommeil même en cherchant, je me suis allongé à poil sur le sac et la brise de la fenêtre s’est chargée de l’odeur qui n’était pas la mienne, une odeur double que ça me donnait autant d’idées qu’il vous en vient à l’esprit en ce moment que j’ai pas encore signé ni persisté, m’sieur… J’avais pas l’intention de m’éterniser dans les lieux. Rien ne m’y retenait, pas même la curiosité que j’aurais bien aimé entendre de la bouche de l’immaculée Kali comment que Fifi il l’enseignait tellement qu’elle savait tout alors que les autres étaient encore condamnés, vu leur âge, à deviner avec les moyens d’Internet que c’est quand même plus hygiénique que les torchons qu’on allait trouver dans les chiottes municipales après la fête. Zêtes pas d’accord avec moi… ?

 » Me souviens plus, maintenant que vous me demandez d’en parler et que j’ai introduit le sujet des fois que sans introduction il perde son sens pour me foutre dedans, que c’est vite fait si on introduit pas, j’ai pas peur de le dire malgré les torgnoles et les promesses d’hospitalité pénitentiaire. Ah ! La ! Ouille ! Comme si que je sentais rien à force de me dire qu’y a des choses qui sont plus douloureuses… J’y viens ! J’y viens ! Pressez pas ! On est pas dans le métro ! Ya même le chauffage central, comme quoi que les flics exagèrent toujours la mauvaiseté de leurs conditions de travail… comme si c’était travailler que d’exiger des aveux alors qu’y en a pas !

 » Vouais ! C’est écrit que je l’ai violée… Je sais pas que lire les équations à 36 degrés ! Ni transposer à vue si c’est pas vrai ce qu’elle vous a dit ! »

 

 

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