Sous les lierres profonds se tiennent les paroles
au string d’ombre incrusté dans la fente du temps
où s’effare le vent. On voit ses propres gestes
rêver des galoches d’herbe de l’enfance
au rythme de l’odeur blottie au creux des haies
et de la morve d’or aux genoux du soleil.
Les arbres tatoués d’urgence horizontale
affouillent la patience tramant les chemins
qui mènent sans appogiature à la lisière
où le ciel se débraille. Délacée, l’averse
pose son humide cuisse de falaise
sur l’encoche sourde qui vaque au décompte
des joies dépouillées de leur présent, mais prêtes
à revenir boguées de leur soustraction.
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