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Article publié le 5 janvier 2020. oOo Parle aux arbres qui sont affairés à la terre parle à son feuillage. Épie la cascade des vitres qui sont reflétées par un rire. Une belle occasion la truelle à la main et l’envolée en biais dans sa chambre-appentis. Il faut couper la planche qui sera taillée en forme de ce truc à planter quelque-part qui soit aussi un centre. Une belle occasion à faire travailler dans l’appentis mettant sa machine en action son idée en paroles pour une occasion. Parle à ce truc des arbres qui sourdent de terre. Au rire qui sourd d‘une gorge gelée de transparence ouverte un feuillage en éclats. Met les grolles des flaques aux panards du ciel qui tire un pan de langue et lèche les carreaux. C’est une main de reine et une peau de daim qui astique les arbres qui sont affairés à la vie domestique de l’amour humain. Et qui sont reflétés dans les vitres d’un rire à la gorge d’une occasion soldée de biais. Parle à sa propre écorce la truelle en main. Se fabrique ce truc de biais qui prend la main de l’occasion qui passe avec sa peau de daim et ce rire en éclats de l’ange qui annonce qu’on est fécondé nommé d’un jour nouveau. Donc rien à signaler que : c’est un nouveau jour. On va donc se signaler au monde une fois de plus. Apprendre du monde des informations comme chaque jour. Penser ce qui est donc recevoir la dot que recèle notre être à penser donc agir. Et poser la question de Heidegger un jour de plus. Est ce matin faire griller du pain notre odeur intérieure et ouvrir la fenêtre la penser dehors vers et seulement vers. Entendre quelques pas entendre ses amis comme on reçoit le monde avec les petits fours de son humanité intérieure et chambrée. L’olive de sa paix avec le gros noyau bien sûr à recracher et qui est l’olivier ce jour qui porte un toast à de plus et penser. Rien donc à signaler que ce bruit entendu qui est un bruit de verres un clair bruit de pensée. Un vers ce quelque chose et qui est ce vers quoi le monde est entendu.Se répète souvent avec quelques variantes un plumage d’oiseau un flocon de ce rien et qui sont des cavales parmi des nuages attablés au loin. Il s’attable à ce il qu’il cherche à rattraper.Qui est au clavier ? Demande la phrase qui suit son vieux cours vers rien que son cours. Un corps est penché c’est l’ombre porteuse de celle portée par une et mille voix sans voie qui mènerait à un autre quelconque à une voix connue donc à sa propre voix. Mais baste l’envers qui vaut l’endroit fourmille et fait venir le monde sous la main de l’en-vrac qui conduit et se tape le monde devant et derrière et vibre sous les doigts avec concupiscence. Qui est ce mot puis l’autre la phrase qui vient qui devient la lesbienne lucarne de l’autre qui la suit sans dire : le tambour est mort ? Il sonne comme un livre à lire et déjà lu. Qui s’efforce d’écrire la difficulté de dire tout ce rien foisonnant qui arrive qui est le monde et le pourquoi des vitres ? Les arbres se taisent les langues se coupent les bêtes sont seules. La ligne éternise son parallélisme et la question est nulle comme une avenue qui mène à la question dansante sur la vitre. Elle est le fil tendu où il étend sa vie qui est la vie d’un autre pleine de sa voix traversée d’autres voix comme des feuilles mortes dans un vieil album. Elle est le pli pendu au sol qui est en ligne et qui file et s’éloigne comme un lierre épris du bord de sa cassure laquelle est la porte ouverte à ses cohortes dont il est le temple. Est le chemin rasant l’inhibition cosmique qui sort de la nuit au larynx enroué. Il voit la ligne rauque de sa vie filer son aria de Diva ses flèches de tout bois. |
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