|
Navigation | ||
![]() oOo Le crin d’un galop ripe la contrée sismique les fenêtres sortent de leurs gonds qui s’unissent pour ne plus graisser la patte aux galetas des faux rêveurs qui lambinent comme les côtes d’agneau chez le boucher qui lui est la côte première sur son propre billot
Les pattes de mouches qui voyagent sur le pôle nord de mon œil sont ébranlées par cette cavalcade invisible qui vient déboucher les bouteilles qui vieillissent et deviendront demain de belles barricades
Une carotte avertit le tonnerre qu’il devra tonner comme une barrique à cause des mots survenus sous le talon Turinois ferrés par le cheval qui selle l’horizon carotte qui s’enfonce dans le visible pour extraire un aperçu de l’invisible
Une jambe parfume la vitre à cinq branches scorées c’est une brise étoilée qui se brise au baiser de la falaise dont je suis le soutien gorge sans marque ni étiquette Caroline
La vérité d’une jupe ment comme on respire l’asphalte avale un air de cornemuse en feu qui est le cul de basse fosse de mon désir l’autobus Caroline qui passe c’est moi la soutane des nuages défroqués sont les corbeaux
Il nous faut avoir l’œil en serre pour aimer disent-ils en mettant le bec dans la chaussure donc de la pointure qui est dotée d’une portée de notes de musique dont le galop perpétuellement se change en lessive comme le baiser se change en barricades de salive |
![]() |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |