La pièce maîtresse implique une mécanique ; la pièce principale un logement. Le glissement est possible en effet : la mosaïque de la mer en délire me fait penser à Proust, l’as de la mosaîque (ou du kaléidoscope, même). Oui, prenons un kaléidoscope. Celui de la mer, celui de la réalité ou celui du poème : on y décèle une mécanique (la raison) et pour "comprendre" pauvre de nous cette mécanique, nous arpentons les différents points : c’est un lieu que nous arpentons, donc la raison nous apparaît comme un espace ! De la raison à la maison il y a peu, très peu. Pouvons-nous distinguer les pièces de la raison : ses toilettes seraient alors le plus évident, comment distinguer entre la cuisine (ventre de la raison) ; la chambre (délire fiévreux ou sommeil compact) ; le salon (l’espace sociable ?). Les couloirs aussi, étroits comme ils sont, paraissent évidents. Mais quelle architecture donner à une telle construction (celle qui n’en est pas une et "permet" la construction) ? Il faut un architecte éolien, apte à construire sur un terrain mouvant avec des matériaux ductiles, pour une bâtisse qui n’admettra pas - on peut le garantir - de poutre maîtresse.