Doux pétales que le vent caresse
d’où tenez-vous le tremblement
de vos couleurs
Le peintre peint les couleurs
Le poète parle aux pétales
et le vent lui répond
précis comme une couleur
Dans le ciel vous traversez
l’infinité de la couleur
du blanc au noir vous existez
et le vent me le dit
Ces mots doivent enchanter
Je ne connais pas de chanson
qui ne s’y ressource pas
Ces mots que l’enfant cherchait
sans en trouver le sens
ces mots revenaient pour le hanter
et il croyait au vent
Fabuleux pétales d’insectes
ou tranquilles ailes de la fleur
dans vos draps couleur chair
et couleur de nos printemps
j’ai filé comme le vent
au fil de vos histoires