L’enfant arrive devant la porte de l’Enfer. Le Diable ouvre :« Désolé, petit, mais il n’y a plus de place. Va voir à côté. »
L’enfant frappe à la porte du Purgatoire. « Il n’y a pas de place pour toi ici ! »
Il frappe à la porte du Paradis : « Je ne peux pas te recevoir ici, mon enfant, dit saint Pierre. Mets-toi dans un coin en attendant. » Et l’enfant se met à attendre avec d’autres. Pour tromper le temps, il écrit Les chiens du Paradis.
Plutôt qu’une parodie de la Divine Comédie, ce travail est un relatif du poème de Pound, Cantos. Mais ici, quand le poète (enfant) veut entrer en Enfer, il en est empêché. À la place de l’Histoire, il ne rencontrera que lui-même. Et pour finir, au Paradis il ne trouvera qu’une niche dans l’attente d’assumer son destin de damné.