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Article publié le 14 septembre 2004. oOo Lune
" - Vois-tu cette lune immense ? "
Va devant toi. Vois tes yeux fermés,
Va devant toi, vois tes yeux ouverts, envahis,
Telle une muraille en paille, toi.
Vois-tu la forme de l’oubli ?
" -Tes mites-papillons, tes idées en vers, tes rêves de païenne !
Je grimpe sur mon propre dos, tel l’oiselet blanc, sortant du
Vois-tu cette lune ? On la fouille vainement, L’espace qui n’est pas lieu est une abîme dans le temps, Le temps a son point d’ébullition dans tout désir ardent. On a vainement fouillé mille fois dans la lune : Que des pierres oublieuses, Va-et-vient des Petits Princes vétérans dans le langage volcanique des vallons en pagaie.
" - Laisse tomber, retourne,
Stuttgart, le 27 juin 2004 Coquelicots Motto : "Vois-tu cette lune immense ?" Poser des questions à ce monde, né lui-même d’une question, savoir par avance que toute réponse n’est qu’une autre question, questionner en questionnant la question, et que la question te répond par ce que tu questionnes, tel un écho de syllabes qui tout en se propageant distance l’appareil locutoire justifiant la direction par l’attente même de la non -direction ou par celle de l’appareil récepteur de hasards. Mais non,
Pauvre aveugle, beau et sourd, " Et le ciel que je vois ? Pourquoi vibre-t-il ? " Tu as grimpé sur dieu sans l’avoir aperçu,
Écoute, ni le ciel ni dieu ne se réveille et ne se couche à la même minute, " Et le dieu que je vois ? Pourquoi tremble-t-il ? " Écoute, on ne peut pas t’inculper maintenant,
Va-t-en, ton ciel est en bas,
" Et la barbe du dieu duveteux ? Pourquoi me fait-elle des crocs-en-jambe
Et la barbe du dieu duveteux
Va-t-en, mon ciel est trop haut " Et les coquelicots que j’ai cueillis pour toi ? " Ok, vol en piqué, viens dans " je ne t’attends pas ",
on va profaner tes yeux blancs, " Et toi que je trouve filtre au monde ? ssssttt tout mot " homme " force la serrure du mot " femme " sssstttt sinon il te contraindra à dire la vérité " Et le soleil qui fait la queue à la lune ? Pourquoi risque-t-il ? "
Enfant aveugle, perdu par des aveugles,
toi, premier né de l’absence,
je te pousserai sensuellement vers le bord de la marge, contre ma bouche sablonneuse tu te heurteras agréablement en arrière-en avant, en arrière-en avant,
tu t’allongeras dans mes oreilles
telle une flèche, tu tomberas dans ma chair bon voyage !
tu parleras sur l’oubli avec des détails de
en avant-en arrière, en avant-en arrière, tu ramperas en ligne droite,
tu flatteras mon cœur, Être ce monde en soi et n’avoir personne au dedans. Te répondre à toi-même en ricochant la question, te laisser emporter par ce phénomène qui vibre continuellement et dont tu ne connais ni le pourquoi ni la direction ?! Et dans cette direction de nulle part vers ailleurs, surtout en ligne directe ou en pleine courbe, avoir la révélation que les sons ne composent pas une vérité, mais bien ces codes de langages ou ces routes électro-acoustiques, du manque de la logique langagière. " Rodi viens, rodi viens ! "- tu m’appelleras pour la première fois. Chéri, voici l’ascenseur d’images, allons-y,
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