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Mon esprit obtus de mécanicien
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 Article publié le 3 février 2019.

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Au premier abord, on pourrait dire que la structure relève de l’utopie. Dans tout esprit digne d’un brin d’intelligence la réflexion ne tarde pas. Les phrases les plus écoutées pour décrire ma machine sont :

- l’ingénieur ayant pondu cette chose doit certainement être né d’un astucieux croisement entre un échafaudage et un jeu de bilboquet hélicoïdal ! (les imbéciles ne savent pas qu’avec deux éléments masculins, temps modernes ou pas, on ne fait plus des bébés. Il aurait fallut qu’un fer à repasser copule avec une lunette astronomique…et encore).

Ou bien :

- Un fou posé sur un grill a du en dessiner les plans.

Parfois même :

-Je vais recommander la visite de cette monstruosité à ma belle mère !

Incultes ! Visionnaires millimétriques ! Perceurs d’imaginations intempestives ! Bouffeurs de peaux crues de figues de barbarie ! Inscrits sur des listes électorales ! Résidus de bouchon de cafards en carafe. Sinistres vermisseaux de colle à purin. Graines de nullité non prouvée. Abominations sur deux pattes. Bandes d’espèces. Détritus de couilles molles. Et plus encore !

Toutes ces bandes de triple cons ne comprennent rien Allah vie, au cygne de javel Lacroix, à l’étoile bleue du cigare Davidoff, au bout d’isthme panaméen, pas plus qu’à l’essence de Mari couche-toi-là en injections intraveineuse. Ma nouvelle machine à récupérer les cerveaux embrumés possède certes un aspect insolite mais tout le monde un tant soi-peu instructionné vous dira que la bite ne fait pas la none ! Ces fadas ont devant eux la perfection absolue et ils continuent dans le doute. On peut tout demander à mon monstre sans forme et voici d’ailleurs, gracieusement fournis, quelques exemples communs et sans surprises de becs.

Peindre des pets en vert et pourquoi pas en rouge. Redonner un aspect humain à un banquier. Jouer du violon en pissant dessus. Jouer au violent en pinçant ses sus. Provoquer des révolutions bolchevistes asymétriques à la pistache de Papouasie. Lire tous les titres proposés par le fumeux Patrick C. dans la RAL,M en un moins d’un quart d’heure. Donneur l’heure. Fabriquer un burger Big Mac Medre à la viande de bazooka des champs de batailles. Reproduire, auprès de toutes les femelles qui s’y prêteraient, les positions du Kamenfoutra. Décapiter les rois, d’Espagne et de Navarre, du Danemark et de la Rothschildie, raccourcir le vieux gland blanc du Vatican et ses fifilles violettes.. Produire du porc hallal. Couper la tête du président de la France et du Camembert réunis. Fabriquer des godes en TNT pour les pauvres curés ne bandant plus. Procurer des petits garçons à ces mêmes curés. Faire pleuvoir sur l’Amazonie et amener la sécheresse au Sahara. Jouer d’un pipeau flanqué dans le trou du cul d’un mammouth laineux volant. Faire concevoir l’honnêteté à un politiconnards. Enfiler des perles. Déboucher des chiottes lunatiques à trombone. Provoquer des contractions soixante-huitardes non bourgeoises à la Sorbonne. Tailler des pipes sur les boulevards de l’inculture. Cultiver des boulevards sur les pipe-lines translunaires. Imposer l’Islam aux 14 tribus juives. Faire pleurer un saule rieur et branler une mouche.

Arrêtons là la liste, il ya des millions voir des milliards d’autres faits, méfaits, forfaits mais toujours tous remarquablement biens faits dont mon monstre soit capable. Et pourquoi pas de haïr ? De juger ? De méjuger, critiquer, diriger, construire, démolir et partir en guerre. Aucun verbe n’est inconnu de la machine. Aucune action n’est impossible à la machine. y compris d’écrire une nouvelle branlante et abracadabandante ; preuve en est faite par ce texte

Mon ami Momo qui m’aimait et m’aidait n’est plus de ce monde. Jusqu’à ma dernière invention machineuse il avait usé de son talent exceptionnel pour que la beauté soit de mise. Ma modeste personne, bien loin d’avoir ses dons, a donc conçu quelque chose sans aucune présentation, il faut l’avouer, cette nouvelle machine est abominablement laide… Heu, si laide qu’à sa manière et à mes yeux elle en est remarquablement belle. Et puis, en voyant tout ce qu’elle est capable d’effectuer, un simple défaut d’esthétique ne porte pas à l’inconséquence !

Tant et tant de possibilités pour finalement ne produire que l’essentielle… des madeleines. Le Nouvel Ordre mondial m’a d’ailleurs fort largement payé pour ce seul et ridicule objectif.

Mais atttttention, pas n’importe quelles vulgaruspatisseries ! Des madeleines de Proust. De celles qui vous font carrer le rectum dans le lampion tellement qu’elles sont bonnes. Même que quand seulement qu’on s’en souvient, on décharge de nouveau dans son futal. La réminiscence du pied, du fade absolu de l’extase universelle. La production d’un foutre capable de féconder l’Univers en personne !

Le fameux fumeux Proust qui, depuis le 18 novembre 1922 (date de son ultime soupir), cherche toujours son temps perdu… n’est pas prêt de le retrouver. Il s’égare encore et toujours dans les méandres d’un passé qui n’existe plus en se remémorant du fondant sur son palais. Cette nuance de disfonctionnement d’un cerveau intervient dorénavant dés que la fameuse réminiscence de la perfection renait dans une mémoire même défaillante. Les philosophes aiment à se masturber le bulbe, peut-être sont-ils tout simplement incapables de trouver un autre lieu, notamment au dessous de la ceinture.

Les madeleines sont bonnes à bouffer quand le beurre est de qualité, que la farine n’est pas charançonnée et que le sucre n’arrive pas tout droit de l’usine Pechiney Ugine Kuhlmann !

Maintenant réfléchissons ; si le sieur Proust avait pris son panard en expulsant un formidable étron dans les chiottes, les phisolophes parleraient encore de la cagade de Proust avec emphase. Mais ce ne fut qu’une madeleine et on en à fait tout un plat. On en disserte du pôle sud jusqu’au fin font des classe de catéchisme quand ces braves curés empapaoutent les petits nenfants (les garçons c’est mieux, les filles c’est vilain péché punissable).

Certains n’ayant pas bien compris les mécanismes madeleiniens du dénommé Proust) organisent des concours littéraires pour pouvoir juger.

 Quels sont les meilleurs bouffeurs/ bouffeuses de madeleine ? Qui se souvient le mieux du temps passé ? Qui l’a retrouvé ?

Personnellement je préfère certains fruits, la figue par exemple. Je me délecte aussi avec une patate, ou parfois un animal comme la chatte fait également mon délice. Quand je déguste, je n’ai pas l’outrecuidance de me rappeler d’autres figues patates ou chattes qui pourraient nuire à la perfection du moment présent. Et surtout, surtout, pas question d’en débattre avec ma partenaire, sous peine d’une sacrée paire de baffes.

 

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