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Article publié le 12 juillet 2007. oOo Aux frontières de l’indicible, l’infinitude des sentiments trace son sillon. Idéalement, on a beau dire, on n’écrit pas comme on parle, écrire est mettre une distance en soi-même à l’intention de l’autre. Ce qui s’est dit peut parfois s’écrire comme on a entendu parler : Louis Ferdinand Céline. On aime ou on n’aime pas, c’est une autre histoire. On peut écrire comme l’on voudrait parler : Marivaux et le Marivaudage. On aime ou on n’aime pas ce genre de feuilletons, de théâtre, c’est un autre poème, un poème que l’on aime plus ou moins. Parler, c’est des sons avec des yeux qui font des ronds. Un corps qui se meut avec des mains et un visage en toile de fond. On observe le tout, il se produit un échange, un dialogue. Écrire, c’est forger des images, des images représentatives d’un imaginaire, des images réelles où une part d’imagination se crée, la relation est entre soi, le livre ou l’écran de l’ordinateur. Aux réservoirs des idéaux, on voudrait que tout réussisse car on a qu’une vie qui se prolonge. On peut regarder en arrière, prendre le train en retard, ne pas le prendre du tout, il n’y a plus rien à faire ; dans l’infinitude des sentiments, aujourd’hui est demain. |
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