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Poésies de Pascal Leray
Satisfaction du sang
[E-mail] Article publié le 31 août 2014. oOo Il y a des gens qui prônent l’oralité en poésie. La poésie administrée par voie orale. C’est très bien. Le sang. Rien. Il pleut. Ou il pleuvait. Le sang à. L’imparfait. À l’ombre. Rien. Rien. À l’ombre. Dans. De l’ombre. Rien. Le sang. Ou il pleuvait. Mais non. Rien. Rien il. Pleut encore. Rien. Il pleut. Rien. Rien. Non mais. Rien. Il pleut. Non. Rien. Il pleuvait. Rien. Rien. Il pleuvait ce jour-là. Rien. Rien. Rien mais des gouttes. Rien. Rien. Il ventait. Ventait. Rien. Rien. Rien. Où il. Pleuvait rien. Pleuvait le sang. Mais non. Il pleuvait. Pas le vent. Non. Rien. Rien. Pas le vent. Sentait le. Rien. Le sang. Rien. Rien. Rien ou presque. Ou bien il ventait. Rien. Ventait le sang. Le fouet. Rien. Le sang. Le sang. Rien. Rien. Il pleuvait un peu ce. Rien. Rien. Rien ce jour-là. Rien. Rien. Le vent. Rien. Rien. Le vent. Rien. La pluie. Non. Rien. Une goutte. Rien. Rien. Le sang. Le sang. Rien. Il pleuvait. Non. Il ventait comme un fouet. Rien. Rien. Un. Coup de fouet. Rien. Rien. Le vent était ton dos. Le sang. Le sang. Rien. Rien. Le sang. Non. Était ton dos - et parfois ton anus. Rien. Rien. Le sang. Rien. Rien. Rien. Il pleuvait. Rien. La pluie. Rien. La pluie te retenait. Tenait. Rien. Le vent. Et la phtisie. Non. Le fouet. Non. Le vent. Non. Non. Le fouet. Non. Le vent. Non. Rien. Non. Le sol. Rien. Le vent. Rien. Une goutte. Bon. Une goutte. Où il pleuvait ce jour-là. Le vent était ton dos. Rien. Rien. Il y avait. Rien. Rien. Le vent. Le sang. Non. Rien. Le temps. Le temps peut-être Il y avait le temps. Et c’était quelque chose, ça. Le temps. Le fouet. Le temps. Le fouet. Rien. Rien. Rien. Le sang. Il n’y avait rien. L’épisode du sang. Le fouet puis. Plus rien. Pas la peau, non. On. Voit le sol. Rien. Rien. Pas toi. Le vent. Rien. Le sol. Il. Rien. Non. On ne voit rien. Rien, en fait. Non, rien. On ne voit rien du tout. Du tout. Rien. Il pleuvait. Rien du tout. Non. Rien. Une goutte. Une goutte. Rien mais. Il pleut. Où il pleuvait. Où. Où donc. Où. Encore. Où. Où. Le sol. Rien. Rien. Le sol. Rien. Où il pleut. Il ventait ce jour-là. Ce jour-là. Dans le sang. Le sang. Le sang. La pluie dégage le sol en ce moment. Ta peau. Ta peau. Rien. Rien. Et la fenêtre. Rien. Elle se prenait pour un miroir. Rien. Rien. Quand mille éclats de toi se brisent. Rien. Rien. Tu ne sais plus ce que tu es. Non. Rien. Tandis que 1 000 éclats de toi se brisent dans 10 000 nuits tu te prendrais pour un miroir alors que tu es une fenêtre ? Il y a une erreur ! |
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