|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 21 juin 2014. oOo Le silex tendre de tes yeux Ta peau de marbre Tes mains de jade Tes bras de porphyre Tes jambes de grès Tes pieds d’argile Défient la statuaire antique et moderne Tu es d’avant le désastre
Tes cheveux noirs au vent, Ton fin sourire, Tes yeux brillants, d’un brun profond, Tout cela, et plus encore, mon souvenir le taira
Pudeur du froid tard venu, douleur inscrite dans les pierres qui ont refroidi Emotion pétrifiée, pétrifiante
Ta robe de lin blanc fouettait le vent Abritait ta pudeur de Naïade
Tu t’es noyée dans les laves il y a si longtemps
Tes cheveux de vent soulèvent la cendre des jours Gîte en toi, la terre, gangue d’âme, Ame-coquille Poussière de volcan, Noir présage du renouveau
Jean-Michel Guyot 11 juin 2014 |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |