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Article publié le 11 mai 2014. oOo A l’ombre d’un grand soleil ardent, laisse aller ta peine, petit ruisseau d’argent qui ne brille pour personne. Tu t’en voudrais de mordre dans ce soleil, et les feuilles trop vertes s’agitent sans cesse. Le vent n’est pas brûlant. Comme autant de mots pleins de sens, les galets reposent par le fond si peu profond. La caresse des eaux vives donne le sourire. La vie solide, comme elle aime la brûlure du vent, la caresse des eaux vives, le ciel astral la nuit venue. Mets un peu de marche dans tes courbes, plonge ta lourdeur native dans ces eaux. Tu sentiras le bien-être t’envahir. L’onde jadis furieuse étale ses appâts. Sans risque, sans méchanceté aucune. N’était ce sang qui cogne dans tes veines, tu aimerais devenir cette onde, te confondre enfin avec son calme. Tu te contentes d’en suivre le cours. Jean-Michel Guyot 4 mai 2014 |
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