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Article publié le 6 avril 2014. oOo Des géraniums tiennent le pantalon des façades pour regards moroses. Ne faites pas les ânes souriez proclame la couleur de ces ravissantes bretelles urbaines. Bien sûr le bât est lourd et ce sont des paupières en dévaluation mais faites nous claquer comme font les comiques pour vous dérider et remontez le pantalon de la journée. Accrochez vous au vert chardon de la journée et mâchez lentement. Si ce que vous voyez est triste balayez vous êtes un balai dans l’œuf la couleur jaune. Un âne est carrefour à chaque pas qu’il fait ne fait jamais son âne. Tient son pantalon entre les jaunes dents de sa mélancolie. Mêlez vous à la foule c’est votre écurie disent les géraniums transformés pour vous-même et c’est vous en chardons. La foule met des géraniums sur les façades en secret de polichinelle bien en vue. La ville est triste n’est qu’un prédicat sans géranium. Un titre en quelques mots. Et le chardon des vitres sert le carburant qui manque à la chaussée. Chaque mouvement humain qui veut se déployer […] rencontre la résistance démesurée de l’environnement. Walter Benjamin |
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