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Théâtre de Patrick Cintas
Ode
[E-mail] Article publié le 9 janvier 2006. oOo
Scène VIFausto, Bortek
BORTEK
XXIII
Hé ! je ne suis ni capitaine Ni brigand, simple visiteur. Range ton arme pour la peine. Ou rassure-toi si tu as peur. Acceptes-tu que je m’abreuve À mon tour au sein de la veuve ?
Il boit à la cruche.
FAUSTO
Je n’ai ni peur ni peine, intrus ! Que viens-tu chercher, à cette heure, Hors mon vin ?
BORTEK
-----------------Il faut que je pleure Ou que je boive tous les rus
XIV
Du soleil, tous les fleuves denses De l’enfer, folles danses, seul Et dégrisé par les silences De la pierre comme un linceul Sur mes paroles d’homme, mortes De n’avoir pas le sens, aux portes Que tu veilles, secouant les Gonds qui ne cèdent pas, et l’âme Putréfiée jugeant une lame Qui ne tuera pas, je le sais.
Il sort. De loin :
XV
Dis-moi, veilleur ? Ce soir est-elle Venue faire payer l’amour Qu’elle me doit, ma toute belle ? As-tu payé le prix ? car pour L’impunité dont je t’assure Il faut payer le prix. Rassure Toi, je ne te demande pas De doubler l’appréciable mise. Mais pour le prix d’une chemise, C’est peu payé, ne crois-tu pas ?
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