Nuits de cartons
d’Anick Roschi
Chronique de Michel Host
Dans Le scalp en feu
Recueil bref, tranchant comme le couteau dans la plaie, comme le cri éploré dans la nuit de l’humain. Il s’ouvre sur les Clandestines :
Dans le repli
D’une vague argentée
De jeunes corps s’échouent
Ces « jeunes corps », avec d’autres moins jeunes parfois, c’est sur les côtes de la Calabre, de la Sardaigne et de l’Andalousie qu’ils se rendent, après les rêves, « À de funestes / Rendez-vous ». Nous savons de qui ils sont, de quelles incuries ils ont péri, sur quelles espérances ils se sont fracassés. Anick Roschi tient cette note basse tout au long, il saisit la peine de l’Autre, mais n’en agite pas la marionnette sur les scènes poétiques. Il ne hurle pas contre tant de cruauté, il n’accuse ni ne se fait pleureuse patentée ou hurlante ou vaticinante contre l’injustice.
Voilà ce qui m’a arrêté [...]
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Le Scalp en feu est publié simultanément sur les sites de Recours au poème> et de La Cause Littéraire.
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