De langage la boue met ses bas notre vie. Le mur met ses récits en route, du béton. Un trou blanc à la place de l’œil comme un portrait de blanchisseuse pour rideau. C’est en bas qu’elles marchent bottées de cils noirs et où nous faisons route et qui nous mettent bas. Nous appellent grand père et sont veines bleues apparues sur nos mains, taches rouges sans lèvres. Nous aimons la boue de leurs jambes qui baignent dans nos mots de larmes. Nos petits chiens de larmes. Nos barbets Faustiens. Langage met serrure à mort qui lorgne par son propre trou la mise en bas de cette jambe qui grossit tordue de phrases de vieillesse-fille et face de béton et chouettes culottées clouées sur notre porte aux yeux écarquillés.
…Quoi qu’il en soit n’allez pas ramper dans l’étang noir final/
W.Burroughs/ B. Gysin