Le monde est fou. Les hommes se fouillent pour voyager.
Les gros oiseaux voyagent trop vite. L’homme a peur de l’homme dans sa tentative de vouloir aimer.
Il suffit de peu pour vivre, mais vouloir tout est oublier que le peu est tout.
Les arbres sont un soleil, le choix des heures donne sa lumière, l’éclair foudroie, les petits oiseaux planent comme les grands.
Grandir est à faire.
Sentir est respirer.
Aimer est une bouche.
Aimer sont des yeux.
Le monde est fou,
je suis d’une autre folie.
Extrait du recueil "Les jours où les roses sont à moitié roses".
http://webplaza.pt.lu/~lfels/Poietes/Shop/ où le recueil peut être commandé.