Perdidos en el tiempo dejaron pasar la vida,
bajo la niebla no había luz,
ni lámpara,
una sombra,
un haz misterioso de agua,
espejo indescifrable.
Cayó la tarde,
no había signos ni idioma,
el mundo fue tacto y sangre,
nadie sabía,
el eclipse estaba encima,
la nueva aurora apareció,
nuevos destellos de otoño,
se fue la sombra más alta que el destino,
la patria descarnada recuperó su aliento.
Cientos de quejas en los ataúdes,
solombría de octubre.
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Perdus dans le temps ils ont laissé passer la vie,
il n’y avait pas de lumière sous la neige,
ni de lampe,
une ombre,
un faisceau d’eau mistérieux,
miroir indéchiffrable.
La nuit est tombée,
il n’y avait pas de signes, pas de langues,
le monde fut toucher et sang,
personne ne savait,
l’éclipse surplombait,
l’aube nouvelle apparut,
nouveaux éclats d’automne,
l’ombre s’en est allée plus loin que le destin,
la patrie décharnée retrouva son souffle.
Gémissements par centaines dans les cercueils,
ombre soleil d’octobre.
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