N 1992-006

Le requiem inachevé

Type : 3 à 5 pages tapuscrites A4, reliées à l’origine ;Date : ca mai 1992 ;Matière : narration, essai, poème ;Textes : néant

C’est une improvisation de quelques pages tapuscrites qui faisait suite à l’audition, en l’église Saint-Merri si mon souvenir est bon, du Requiem de Mozart. L’œuvre est évoquée sous l’angle de son inachèvement. La particularité de cette perte est qu’il reste quatre fragments de pages qui étaient collés ou scotchés à l’intérieur d’un cahier avec des débris du « Duel d’Oswald ». Je ne l’ai donc assurément pas perdu, ce texte mais bien détruit.

Les fragments ne permettraient pas de restituer le texte mais peuvent aider à en cerner la teneur. On y comprend qu’il n’est pas seulement question du Requiem de Mozart mais également de la Joconde : « On n’a jamais fini de l’observer ». Le narrateur marque un étonnement : « Je n’aurais jamais cru qu’il […] » avant d’évoquer Duchamp et de conclure : « Mais tout de même ! » sans qu’on sache quel était le constat d’origine. Un second fragment parle également de « Mona Lisa » qui est « vénérée » et évoque manifestement l’impact de cette figure dans la culture : « […] humanité, et ce sont nos […] », « comme un moment de notre [...] »

De là, un glissement semble s’opérer : « Mais tant de choses se […] » On peut supposer qu’elle se sont passées. « Il serait difficile de lui [...] » Le fragment évoque un personnage « qui fut changé en pierre » Il est encore question de quelqu’un ou de quelque chose qui « ne transporte plus ses [...] » sans qu’on puisse dire de quoi il s’agit mais la question surgit pourtant : « Pourquoi ? »

Le dernier fragment évoque « le silence » avant d’indiquer quelque chose « qu’oubliait ce requiem ». Il serait difficile de préciser ce qui a été oublié. « Comme un moment de […] » S’agit-il bien du Requiem ? Par contraste, sans doute puisque juste après le narrateur indique « Les jours s’écoulent [ou s’écouleront], « jours qu’on pourra oublier » et encore « de nombreux musiciens sont [...] » S’agit-il d’une évocation de toute l’histoire de ce genre de musique religieuse ? « […] requiems. Auparavant, bien […] Le narrateur indique : « Mozart allait mourir [….] s’écriaient ses amis |...] Ils se turent ». Le dernier mot lisible est « demeure ».