_____[texte intégral de "RÍO" ici]_____

« Écrit avec la technique du sériatim (à théoriser)... ni endophasie, ni monologue intérieur, ni courant de la conscience... Le sériatim, ça s’écrit... mais pas automatiquement... pas "facile" ni "spontané" —faudra que je théorise tout ça ! » (Río, et il ajoute : ...retour de l’écrit sur la scène —avec ou sans "représentation".)

Argument : Nous sommes sur le quai d’une gare de chemin de fer. Río attend sa Nera. Un incident technique a stoppé le train. Río ne sait pas que c’est à cause du suicide de Nera qui s’est jetée sous le train. « Personne ne descend ! s’écrie le chef de gare. Ceci est un arrêt technique ! » D’autres personnages s’amènent, tel que l’ami Blanco qui, quand il devient son double, se transforme en blanca, guitare au format gitan. Un « homme » paraît ici ou là : c’est Gor Ur, qui va entraîner Río dans un festin pas comme les autres, à la fin.

Ici, pas de psychologie, pas d’intrigue : de la poésie, celle de tous les jours et aussi "l’autre", des fois. Et des faits, ceux qui appartiennent à tout le monde, sauf quelques-uns qui font l’objet d’une « autre écriture ».

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