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Article publié le 10 décembre 2023. oOo Ici, le sonnet est versifié selon la tradition et l’alexandrin qui le dresse est digne de ses rimes obligées. Un tel travail du texte mérite qu’on s’y promène. Ces tableaux refermés sur eux-mêmes valent aussi qu’on s’y instruise si jamais ce n’est pas encore acquis. D’autant que le strict artisanat qui en miroite réussit à sauter le ruisseau dont l’autre rive est d’art. Avouons avec les juges du prix en question qu’il y a de quoi en rester baba. Et ceci sans compter que Monique-Marie Ihry peint, commente, instruit et je ne sais quoi encore tant la personne semble ouvrir la porte à l’apprentissage par l’exemple. Ses maîtres s’y retrouvent comme s’ils avaient l’intention de ne plus en sortir. Ça vous laisse une sensation de délice que je n’ose appeler volupté tant le luxe en est apparent. Et s’il s’agit de calme, celui-ci est tout simplement extrait de la vie, de la nature, de ses temples et de ses rencontres. Chaque page en condense les apparitions. En naissent autant de romans qu’on a envie de relire, comme quoi il est bien possible que ce livre prenne l’habitude de se poser sur le chevet du lecteur à la fois attendri, curieux d’en savoir plus et reconnaissant comme peut l’être l’apprenti sourcier. Dire aussi que le prix Yolaine & Stephen Blanchard, dont voici le 31e fleuron, est à prendre au sérieux. La poésie ne peut que s’en trouver mieux. Patrick Cintas site : ihry.fr |
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Commentaires :
Merci par Stephen Blanchard
Merci pour la critique concernant le recueil de Mme IHRY qui mérite bien ce prix et pour nos échanges poétiques qui changent des malheurs de l’actualité en général. La poésie, comme les arts, permet de s’évader de ce monde cruel ou le poète sait encore y trouver des beautés. Bravo !