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Hypocrisies - Égoïsmes *
Julien Magloire X

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 Article publié le 5 février 2023.

oOo

« On gratte ici, ma foi. Si un homme était le portier de l’enfer, il aurait assez l’habitude de tourner la clef. Gratte, gratte, gratte. Qui est là, de par Belzébuth ! C’est un fermier qui s’est pendu en attendant une bonne année. Entrez sur-le-champ, et ayez soin d’apporter assez de mouchoirs, car on vous fera suer ici pour cela. Gratte, gratte, gratte. Qui est là, au nom d’un autre diable ? Par ma foi, c’est un jésuite qui aurait juré pour et contre chacun des bassins d’une balance. Il a commis assez de trahisons pour l’amour de Dieu, et cependant le ciel n’a pas voulu entendre à ses jésuitismes. Entrez, monsieur le jésuite. Gratte, gratte, gratte. Qui est là ? Ma foi, c’est un tailleur anglais qui vient ici pour avoir rogné sur un haut-de-chausses français. Allons, entrez, tailleur, vous pourrez chauffer ici votre fer à repasser. Gratte, gratte. Jamais un moment de repos. Qui êtes-vous ? Mais il fait trop froid ici pour l’enfer : je ne veux plus faire le portier du diable. J’avais eu l’idée de laisser entrer un homme de toutes les professions qui vont par le chemin fleuri au feu de joie éternel. Tout à l’heure, tout à l’heure. Je vous prie, n’oubliez pas le portier… »

C’était Julien Magloire. Il riait, un Macbeth en main. Le grattement m’avait réveillé. Des coups n’auraient pas mieux fait. Mon sommeil s’était peuplé de personnages protéiformes, ou plutôt devrais-je dire qu’ils changeaient de forme, sans que je puisse distinguer les circonstances environnantes. Sous la couette je suais. Puis j’ai nettement aperçu la carapace grise d’une punaise des bois se promenant sur quelque chambranle déjà éclairé par l’interstice de la curiosité. Julien n’avait pas encore mis le pied dedans. Fermier, Jésuite, Anglais, Français. Le Monde nous enseigne la métamorphose due à des principes industriels associés aux meilleurs des péchés. Je m’assis, la couette sous le nez, voyant Julien frotter ses pieds sur le paillasson, ne me regardant pas, les yeux sur le texte qu’il jouait, un de ces personnages qui traversent la scène sans posséder aucun nom, nom de métier ou d’utilité, comme pour ajouter de la couleur à la grisaille des choses mises en scène.

« Il est trois heures, dit-il. Tout le monde s’inquiète. Nous étions au comptoir quand le gendarme a débarqué, suivi de son ombre. Il a demandé de vos nouvelles. Je crois que tout est rentré dans l’ordre.

— Le mort est-il ressuscité… ?

— Ne plaisantez pas avec la mort ! Voilà une chose qu’il ne faut jamais envisager sans la craindre ! Nous n’en savons pas assez, comprenez-vous… ? Puis-je entrer… ?

— Je suis nu dans mon lit… Et en état de répondre à la demande…

— Oh ! Cela m’arrive bien aussi… Mais… mais… »

Il tourne l’interrupteur et la lumière s’installe comme si elle était chez elle. Il est vêtu chaudement, porte son blouson sur l’épaule et la cigarette qu’il pince aux lèvres est éteinte, mouillée sur une bonne moitié en partant de la cendre, auréolée d’un jaune pisseux.

« Mais… continue-t-il, vous n’avez qu’une pièce ! Pas un placard, rien !

— Mais j’ai une fenêtre…

— Elle est fermée… Le volet aussi est clos. J’ai vu ça d’en bas en arrivant…

— Vous avez repéré son emplacement sur la façade… Mmmmmm… Depuis quand… ?

— On ne vous y surprendra pas…

— On sait cela aussi… ? Je vais bientôt cesser d’être un inconnu pour devenir un étranger, non… ? Tournez-vous ! Je sors du lit…

— Vous avez un pot de chambre dans la table de chevet… Je le sais… J’ai habité ici…

— Vous aussi ? Décidemment, c’est le rendez-vous des fées !

— Belle baguette…

— Tournez-vous ! »

Dos ruisselant. Le tapis amortit ces gouttes. J’entre dans ma robe et me ceinture. Pas de café sur le guéridon. On entend la pluie contre le volet. Le plafonnier commence à bourdonner. Je m’assois, face à Julien qui se tient comme un domestique qui attend qu’on lui dise ce qu’il doit faire… maintenant. Il aurait eu une casquette ou un béret, il serait en train de le tortiller pour l’essorer. Il a marché sous la pluie, pas eu le temps de s’attarder au comptoir, le gendarme a demandé si j’étais disponible ou s’il fallait me rechercher. C’était une plaisanterie, mais il n’a pas accepté le verre que Lucienne s’apprêtait à remplir. Son ombre avait frémi. Julien était monté « pour voir », mais Lucienne n’était pas sûre de m’avoir vu monter. J’enfilai mes charentaises aussitôt réchauffées. Julien s’interposa, poussant la porte derrière lui avec la main tenant l’exemplaire de Shakespeare.

« Je n’irais pas si j’étais vous…

— Ah bon… ?

— Ils ont l’air mal luné… Le type en question est bel et bien mort. Et sans eau dans les poumons. Vous comprenez ce que ça veut dire… ?

— J’étais avec les filles !

— Ouais, mais Fouinard était dehors… Ils veulent savoir si vous savez… ce qui s’est passé avant… entre lui et ce type qui n’a pas encore de nom… comme s’il n’avait plus aucune chance de devenir un étranger… je ne dis pas : parmi nous… parce que moi-même je suis… depuis des décennies… Personne ne s’est habitué à moi. C’est pour ça que j’écris un roman.

— Vous écrivez un roman… ? Heu… Première nouvelle…

— Même que vous êtes dedans ! Et… Regardez moi bien ! Je ne laisse pas tout le monde entrer !

— Je ferais peut-être bien de descendre… Je n’ai rien à me reprocher après tout…

— Je suis sûr que vous n’avez même pas tiré un coup… ni que vous vous apprêtiez à le faire… Vous ne pourrez pas dire cette fois que Fouinard vous en a empêché…

— Cette fois… ? Il ne m’a jamais…

— N’oubliez pas que j’écris ce roman avec votre ami…

— Roger n’est pas mon ami ! Je n’ai pas…

— Attention à vos yeux, vous ne finissez pas vos phrases… Mauvais pour le roman !

— C’est Roger qui vous l’a dit ? Il vous a sans doute parlé de madame Fouinard… C’est elle qui…

— Elle a la langue bien pendue ! Si j’étais à votre place…

— Mais vous n’y êtes pas !

— Laissez-moi terminer mes phrases !

— Ne nous disputons pas et descendons… »

Il tente bien de me retenir, mains mouillées sur mes poignets, les étreignant comme si j’étais sa proie, nos visages s’étant rapprochés l’un de l’autre, échange d’haleines sans une seule parole pour défaire ce nœud. L’escalier vibre. C’est Lucienne, stoppée par le manque d’air dans ses poumons à la hauteur de l’avant-dernière marche, jambes coupées au-dessus des chevilles. Elle ne se sépare jamais de son torchon qui cingle quelquefois en direction des mouches ou des dos qui prennent la fuite après avoir joué avec elle.

« Ils sont partis, ahane-t-elle.

— Ils savent ce qu’ils voulaient savoir… ? fait Julien sans me lâcher.

— Une urgence, je crois…

— Ne me dites pas que Fouinard est enfin devenu fou ! » jubile Julien.

Il me libère de son emprise pour exprimer sa joie sans retenue, sautille faisant gicler le paillasson et remonter la poussière dans les rayons de lumière qui tombent des persiennes clôturant le corridor. Lucienne secoue sa tête encapuchonnée :

« Il a fallu que ça arrive… murmure-t-elle en empoignant la rampe.

— Quelque chose que je suis en droit d’ignorer… ? dis-je sans attendre de réponse et réintégrant la chambre où la lumière vacille, ponctuée par les mouches en fin de vie.

— Vous n’écrirez jamais de roman si vous ne savez pas tout ! déclare Julien.

— Pourtant… Je dis ça en tant que lecteur… car je n’écris pas… contrairement à… vous… mais il me semble que… les trous dans le récit… non pas creusés comme autant de tunnels… mais jamais explorés… Pour quelles raisons, je n’en sais rien…

— Vous feriez bien de vous soucier de ce que vous allez leur dire… ! »

Lucienne me tend la convocation. Elle a signé à ma place.

« Vous allez passer une mauvaise journée, constate Julien qui lit le formulaire que je n’ai pas encore saisi. C’est pour demain. Vous ne dormirez pas cette nuit. Je connais ça. Plus de place pour le rêve. C’est le sommeil qui la prend toute ! Et sans se donner ! Comme une fille récalcitrante… Mais je me tiens ! Plus jamais ça !

— Vous feriez bien de la fermer, Titien ! grogne Lucienne.

— Ce n’est pas Fouinard qui m’y forcera ! Ils l’ont arrêté ! Moi, je n’ai jamais tué personne !

— À part Alfred Tulipe… »

Lucienne soupire dans la descente. Le torchon a frotté la rampe. Julien, réduit au silence, recule dans le couloir. Il ne sait pas ce que je sais, mais les rapports que j’entretiens avec Roger Russel troublent sa tranquillité relative, celle qui tient aux injections et autres ingurgitations de produits mirifiques. J’ignore si Roger a pris soin de lui en l’absence de Fouinard. Ma conscience professionnelle n’a pas encore atteint ce point de non retour. Je le vois se dissoudre dans l’ombre des persiennes. Par beau temps, le couloir en est zébré, mais il pleut. Une pluie têtue qui, sans excès, retient le Monde dedans, les coudes sur le comptoir ou sur les accoudoirs devant la télé. Je n’ai jamais envisagé de me joindre à ces joueurs de cartes ou de dés. Les regards se tournent de temps en temps vers les baies derrière lesquelles la rue s’est grisée comme par manque de profondeur de champ. De quelle attente s’agit-il ? Les parapluies s’égouttent contre le mur et la flaque s’épanche comme le rêve du pendu de la rue de la Vieille-Lanterne. Julien avait raison, bien que je ne lui accordasse pas une seule parole de reconnaissance : j’allais passer la nuit en compagnie des heures, comme le condamné qu’on a prévenu la veille et qui se noie dans un bric-à-brac de prières qui n’ont jamais eu de sens ni pour lui ni pour ses juges. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n’agissais plus en flic depuis que je connaissais au moins en substance la dialectique de l’assassinat. Et je n’avais nullement besoin, contrairement à ce que Julien posait en principe nerveux, de tout savoir pour en écrire quelque chose. J’ignorais ce qui avait fichu le docteur Fouinard dans le pétrin, et ça n’avait aucune importance pourvu que ça n’eût rien à voir avec la mort d’Alfred Tulipe.

Roger me visita en soirée. Les cornets s’agitaient au comptoir, mais les dés s’alignaient en silence, comme si les tapis figuraient à eux seuls les principes inachevés du hasard qui donne un sens à nos existences d’amoureux et de vengeurs.

« Montons, » dit-il, car j’étais descendu pour participer au spectacle.

La nuit nous attendait, limitée pour l’instant au rectangle nu de la fenêtre. Lucienne avait organisé cette aération. Secoué les draps aussi. Et vidé la carafe d’eau dans les géraniums. La pluie attendait. De l’autre côté, la gare était plongée dans le noir d’un éclairage public en panne, la foudre ayant frappé au hasard. Nous en parlions quand Roger s’est amené, avec son parapluie fermé et son écharpe d’écolier. Il secoua son bonnet car il était passé sous les mûriers au moment d’un coup de vent. Lucienne empoigna la bouteille de scotch mais il lui fit signe qu’il n’était pas venu pour ça ce soir. Il était même venu seul, signe qu’il avait quelque chose en tête. Il ne s’approcha pas du comptoir, ne jeta pas un œil sur les parties en cours et se pencha sur moi pour me demander de monter avec lui. Entre professionnels, voulait-il dire. Et cette association n’étonna personne. Le docteur Fouinard n’était pas rentré de [ici le nom de la préfecture]. On avait vu Roger entrer et sortir plusieurs fois de la maison du docteur, madame se tenant chaque fois toute droite sur le perron, les bras croisés et le regard tourné vers les platanes du canal. Puis les fenêtres de la maison avaient disparu dans l’ombre et la pluie et Roger avait été vu une dernière fois au bord du canal, à une certaine distance toutefois de la péniche où les noctambules locaux commençaient à remettre en jeu leurs dettes de la veille. Il ouvrit lui-même la porte de ma chambre, disant :

« Il faudra que vous songiez à louer quelque chose de plus vivable. Vous avez la recommandation de Fouinard, non ? Mais elle ne vaut peut-être plus rien… Il s’est foutu dans un drôle de cactus. Je n’aurais peut-être pas dû laisser Clara toute seule cette nuit… mais vous savez comment sont les gens… ?

— J’ai moi aussi quelquefois l’envie de fuir…

— Pour aller où ? C’est la question. Et c’est la seule. Ne croyez pas un mot de Schopenhauer… La question c’est : où. Il n’y en a pas d’autres…

— Vous allez me dire qui est ce type, oui ou non ?

— Vous ne vous êtes pas renseigné au comptoir… ? Ça ne m’étonne pas de vous. Phobie sociale… Ou alors vous tenez à ce que ce soit moi qui vous renseigne…

— Julien dit qu’il faut tout savoir si c’est un roman qu’on veut écrire…

— À la hussarde, oui ! Mais nous n’en sommes pas là. Question de facture… certes. Une maïeutique au service du récit… J’y ai pensé. Inquisitoire ? Et je ne suis sans doute pas le premier. Pourquoi ne resteriez-vous pas dans l’ignorance de ce qui a précédé la mort de ce type… qui est pour vous un inconnu… alors que vous avez fréquenté Fouinard… et sa dame… et même moi… Julien… Alice… Sally…

— Je n’ai pas connu Alfred Tulipe…

— Vous soupçonnez ce type de n’être personne d’autre que cet Alfred qu’on n’appelle pas…

(claquant la langue)

J’aurais dû accepter le scotch de Lucienne… Vous savez si Lucien est de retour… ? Je ne dis pas ça pour… Je ne sais pas pour vous… Lucienne est bien connue pour… Dans les hôtels à étoiles, on communique avec le service par téléphone… Je ne vais tout de même pas gueuler dans l’escalier comme Gustave ! Vous n’avez vraiment rien sous la couette… ? »

Il se tortillait sur la chaise comme une fillette éprouvant ses capacités de séduction, tirant la langue comme un animal attelé au fardier rentrant de la carrière ou à une péniche sur le chemin de halage. Il n’avait pas l’intention d’en dire plus que ce que tout le monde savait et que par conséquent je finirais par savoir moi-même, d’autant que je couchais avec Lucienne. Et si Lucien n’était toujours pas rentré, s’il n’était pas prévu qu’il rentrât dans la nuit, alors j’en saurais assez pour participer aux conversations du lendemain, en admettant qu’il n’y eût pas du nouveau, auquel cas j’en saurais toujours autant que les autres. Qu’est-ce qu’il foutait sur ma chaise ? À dix heures du soir. Appelant de ses vœux le verre qu’il avait refusé parce qu’il avait d’autres projets en montant chez moi, me tenant par le coude et me suivant de près dans l’escalier... Madame Fouinard n’avait rien à voir avec cette visite. Il l’avait abandonnée à ses idées de suicide, si c’était ce qu’elle désirait maintenant. Il frappa presque violemment la table. Le bouchon de la carafe tinta :

« Rien à voir avec ça, nom de Dieu ! C’est Julien…

— Il est venu me voir cette après-midi…

— Vous auriez mieux fait de le retenir…

— Les gendarmes étaient en bas…

— Ils le cuisinent en ce moment…

— Mais que sait-il que je ne sais pas ? »

Roger se frotta le nez. Il retenait un rire nerveux. Ses doigts tambourinaient.

« Rien à voir avec l’actualité, dit-il enfin. Je ne me laisse pas séduire par ces digressions. Bonnes pour perdre le fil qui nous a conduit jusqu’ici…

— Du diable si je vous suis… !

— S’il y a une chose que je n’avais pas prévue, c’est que Julien entrerait un jour en conversation avec les autorités… heu… judiciaires !

— En effet… Quel rapport entre lui et ce noyé par… disons… accident… ?

— Quel rapport entre lui et Fouinard, vous voulez dire ! C’est son patient, nom de Dieu ! Ces inquisiteurs sont en train de le pénétrer par tous les trous !

— Je vois… (rires) Les trous du récit ! Heu… Qu’est-ce que vous craignez ? Je suis celui qui entre par effraction (j’ai la clé) dans le bureau de Fouinard pour voler ce qui vous est utile… Nous sommes les seuls coupables dans cette affaire (qui n’a rien à voir avec le type que Fouinard a envoyé ad patres…) Julien ne sait rien de la mission que vous m’avez confiée…

— Ah oui… ? Et pourtant, si je suis bien renseigné…

— Mais renseigné par qui, nom de Dieu ! (sorte de cri)

— …il vous entretient de roman… (menton frotté avec les ongles cette fois) comme si…

— Allez-y ! Dites-le ! Laissez-vous aller, Roger ! Laissez parler votre… votre jalousie !

— Moi jaloux ! Jamais ! Je crains seulement les fuites. Pas de votre part… Mais Julien est bavard… Et quand il s’y met…

— Vous en savez quelque chose… Mais pourtant, il ne vous confie que son ouvrage… se limitant à sa propre littérature… Il ne vous a pas convaincu… À tel point que vous avez besoin de savoir ce que Fouinard sait sur le sujet… Un sujet qu’il maîtrise peut-être mieux que vous ! Et vous prétendez maintenant saisir cette occasion… l’accident du canal… pour mettre la main sur l’intégralité du dossier… Fouinard est persuadé que vous préparez une thèse ! Et moi dans tout ça… ?

— Mon cher Frank… »

La seule idée de Julien (Titien Labastos pour la justice) entre les mains de l’Inquisition m’épouvantait plus que le pire des manques en perspective ! J’en tremblais des pieds à la tête, assis sur la couette au pied du lit, entendant les dés rouler hors du tapis, car avec l’accumulation des verres l’agitation du cornet devient imprécise et le jeté trop énergique et les dès roulent sur le zinc, la main de Lucienne claquant dessus pour leur éviter la noyade dans son évier. On l’entendait rouspéter sans réussir à interrompre les rires et les claquements de main. Roger secoua sa langue hors de la bouche. Il était urgent que je me rende utile.

 

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