Et s’en revient la Nuit
Amour défunt du Jour,
Au doux linceul blanchi
Par la lune en retour.
Mais au cœur du Silence
Me parvient un écho :
Les nuages s’élancent,
Étalons au galop…
Et filent ces nuages
Plus vite que le vent !
Ce soir, les enfants sages
S’agiteront, dormant
Et les mères inquiètes
Murmureront tout bas
Des prières muettes
Pour leurs doux petits gars.
* * *
Lors, s’en revient la Nuit
Draps froissés sans détours
Où la lune se rit
Des nouvelles Amours
De l’herbe au gré du vent
Là bas, dedans les brandes,
Des crapauds jacassant
Errant dessus la lande...
Et filent les nuages
Plus vite que le temps !
Ce soir, les enfants sages
Souriront en dormant
Et les mères muettes
Chasseront de leurs cœurs
Mille pensées inquiètes
Pour rêver de Bonheur.
© K. Ferré
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