Des échos de senteurs se dégagent des haies,
où le désir se prend aux impasses bougeuses,
où l’air est balafré de ronces juponnées
de bavardes griffures que la peau enjoint
d’affouiller le taillis du regard. De charnues
charrues d’ombres excavent la verte ventrée
avec un soc suave, au rythme de l’odeur
de son arbre qui dresse vertement son ban
de saine insanité. C’est un couvent de cris
plus étouffés d’éclore dans la feuillée close,
où s’urinent des rus d’insectes elliptiques
cuivrés d’anankè. On respire le pire
et caressant régal, que promet l’atrium
de la contrée ruchée de desseins malfamés.