" La puissance de la littérature, c’est sa décontextualisation " . S.P
Il est bien connu que les périodes d’après-guerre sont généralement fastes pour la création artistique. Pour l’émergence de nouveaux talents.
Les années 20, 30, puis 50 et 60 en sont d’illustres exemples contemporains.
Croire en la Révolution sinon au changement, collectivement parlant, agit sur la création individuelle. L’atmosphère est propice, pleine de promesses. Existe une vitalité dont on peut se nourrir.
Céline, Kessel, Hemingway, Nabokov... les auteurs du Nouveau roman... quelques repères qui ont grandement honoré cette discipline monumentale qu’est la littérature.
Il est tout aussi factuel de reconnaître que la littérature surmonte les difficultés contextuelles, autrement dit l’absence de vitalité.
L’oeuvre de Balzac le prouve, insérée dans la monarchie de Juillet, un moment historique sans envergure.
Ainsi, que le contexte soit favorable ou non, les grandes plumes sont capables de surgir... à tout moment. Ce qui démontre la supériorité de la littérature sur le contexte.
Mais ne doit pas faire oublier, au-delà, que l’émergence de nouvelles plumes dépend des cycles. C’est-à-dire de la contingence.