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Article publié le 24 juillet 2022. oOo Tu tiens la mort dans tes bras sans un mot, Ami Berceuse insolente sans paroles poudreuses Sur les ailes du papillon Nullement le fruit mûr d’un hasard subverti Par la fleur de l’âge
L’agonie invivable Lente à venir ou foudroyante Parfois même fulgurante Tu t’en moques comme d’une guigne Tu la tiens pour rien Hideuse pourtant Je ne puis te suivre sur ce terrain d’azur
A l’entrée du cimetière de Pommiers Cette phrase limpide : Nous avons été ce que vous êtes… Vous serez ce que nous sommes Tu passais là Les clés de ton logis dans la poche Rassemblées sous le signe de la croix huguenote De tes gueux d’ancêtres en terre cévenole
Ni berceuse ni gerçure Le froid mordant malmène le vent Un grand feu rassemble Dans lequel, jeté, Tu achèveras ta course sans Dieu
Agraires vicissitudes Par des chemins rempierrés
La vie sans égards Pommiers d’amour à l’assaut du haut mur Dans Montdardier esseulé Ici en Cévennes
Jean-Michel Guyot 15 juillet 2022
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