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Article publié le 3 juillet 2022. oOo Une écriture volontiers obsessionnelle Anti-palinodie
Les chemins creux ont du nez Reniflent le vrai marcheur Celui qui s’enivre de talus fleuris Guette constamment la merveille enfouie Qui osera fleurir sur le bord du chemin Attente finalement déçue creuse de profondes ornières en lui Fatigue doucement le marcheur Qui s’en rentre content malgré tout Le chemin et lui, c’est tout un
Aie, j’ai mal au cou Je suis sans le sou Je rends coup pour coup J’aimerais être un coucou
L’enfant chantait cette comptine à tue-tête Sur le mode myxolydien Un essaim d’abeilles vint effleurer sa joue A la niche, les mouches, s’écria l’enfant Sagement, la Reine rappela ses troupes
Mais de quelle joue parles-tu enfin ? Sois un peu plus précis ! Le poème s’effilochait déjà à l’approche d’une raison Elle trébuchait sur d’antiques souches L’une d’elle formait une vasque d’eau claire L’enfant décupla son cri Se fit stentor Rameuta les chamois et les biches Qui vinrent se réfugier dans son cri
Jean-Michel Guyot 24 juin 2022 |
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