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Article publié le 13 février 2022. oOo La texture abstraite de ma littérature, pour l’heure, a été véritablement approchée par Jean Michel-Guyot, essayiste de talent, plume affûtée et volontiers panoramique. Point commun avec la mienne, nos travaux littéraires étant largement distincts, eu égard notamment - et logiquement - à la différence de notre vécu. Et donc de l’approche autobiographique de la littérature. J’ai déjà souligné l’excellence de la littérature abstraite - « De l’aristocratie littéraire » et « De l’aristocratie littéraire II » - qui induit probablement un certain type de lectorat, à la fois sensible et cultivé, sans qu’une quelconque classification sociale n’en formate le profil. Il est heureux, par ailleurs, qu’un auteur ne puisse créer à l’avance ses lecteurs. Seules des hypothèses peuvent être émises, l’oeuvre d’art étant toujours offerte au monde... La littérature abstraite – qu’il s’agisse de nouvelles, d’essais, de théâtre – contient en son sein un mouvement impérial, une énergie qui lui est propre et dont le flux est permanent. Plutôt qu’aux textes aboutis, je préfère songer au concept de chantier ou d’échafaudage qui m’assiège sans cesse, les prémices de construction narrative étant souvent parallèles et plurielles, se contaminant parfois d’un genre l’autre. La puissance de ce flux se dirige frontalement vers le lecteur pour traverser sa peau, son métabolisme, ainsi que son cortex. C’est une littérature totale. L’excellence concerne également l’intensité des émotions et spéculations qui m’habitent, la création des formes narratives devant être le reflet de la plus grande architecture possible que l’on peut résumer par la devise « toujours plus loin ». Jusqu’à provoquer le ruissellement au sein du lectorat, à l’image des grands maîtres de la peinture. Cette littérature, ainsi, apporte une contribution majeure à la littérature, à cette immense entité qui depuis des siècles évoque l’histoire de la condition humaine, étant objet d’étude scolaire, de conférences, de séminaires... Etant source de fascination. Une littérature, ainsi, qui appartient au domaine littéraire... |
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