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Article publié le 18 juillet 2021. oOo Terrasses obliques du regard bornent la colline au ciel jetée L’aplat de ta paume rougie posée sur le sein de l’aube Apaise les runes
Oliviers persistent par la volonté de quelques hommes Qui ne verront pas le fruit de leur travail
Poésie martèle les collines, à la serpe débroussaille ses alentours, Elague l’élan, feint l’immobilité, injecte sa part d’ombre dans le flux sanguin Des incidents nocturnes
Elle venait de l’aube, en avait la pâleur, la fleur bleue de ses yeux Juchée au sommet de sa robe de lin
Comme si Comme si son visage émanait du végétal Comme si sa poitrine nourrissait quelque projet Comme si ses bras et ses jambes libéraient l’élan natif De quelque chêne vert noué à soi
Dryade A la baguette de sourcier Marche pieds nus dans les éboulis Eblouissants de blancheur Source des sources Marche sur les pas du poète Aux chants depuis longtemps oubliés
Jean-Michel Guyot 11 juillet 2021
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