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Article publié le 27 juin 2021. oOo En fait de silence, tu repasseras
A souffle content la parole A souffle constant les mots Et de hautes grilles de fer forgé en portail monumental Pérégrine un chagrin par trop profond Un puits sans fond n’y suffit Toute margelle abolie
Loin de là, toi, Amie des plaines ivres de forêts Par où se destinent tant et tant de ruisselets Qui fécondent tes rivières
De pied en cap attifée de petits miroirs convexes, La figure autochtone dessine le chant des dunes Sur la page blanche qui reluit Tu connais cette figure mieux que moi Un cri de lune, à peine, retentit Qu’éclipse le bruissement des vagues Et te voilà de retour
L’encre bleu te vient des dieux Mais du miel l’accord profond trempé dans la suie Remonte à Tien-Lcheu
Petite abeille remonte le cours du Nil
Depuis que tu te charbonnes les yeux, Tu ressembles à ces pharaons des temps anciens La barbe postiche en moins
Jean-Michel Guyot 6 juin 2021 |
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