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Article publié le 28 mars 2021. oOo Musique : Anonyme 15ième Siècle –La Franchoise Nouvelle- Adaptation et interprétation : Kathy Ferré
Quand aucune treille n’étanche Mes soifs ô mes dives boutanches Que j’étrangle tous les goulots Je pense au vielleur de Callot
Quand la faim me tient sur la paille Qu’elle dévore ma tripaille La garce fait du bon boulot Je pense au vielleur de Callot
Callot ton vielleur Ne plaint pas sa peine Callot ton vielleur Egaie mes malheurs
Quand je pose près la fontaine Mes alpargates ma futaine Mon vieux soufflet et mon ballot Je pense au vielleur de Callot
Quand je m’étends sur une grève Qu’une vague entre dans mon rêve Et me prend pour un matelot Je pense au vielleur de Callot
Callot ton vielleur Ne plaint pas sa peine Callot ton vielleur Egaie mes malheurs
Je porte aux nues deux dames l’une Loue le soleil l’autre la lune Un œil grand ouvert un œil clos Je pense au vielleur de Callot
Quand ma triste loupiote en pince Pour une gouape un gigolpince Et que je gicle des calots Je pense au vielleur de Callot
Callot ton vielleur Ne plaint pas sa peine Callot ton vielleur Egaie mes malheurs
Quand je m’amuse à rendre l’âme Que d’une haleine je déclame Du Fort du Prévert du Boileau Je pense au vielleur de Callot
Mon souffre-douleur à bretelles Me déhanche et les gens martèlent Le carreau gris sous cent falots Je pense au vielleur de Callot
Callot ton vielleur Ne plaint pas sa peine Callot ton vielleur Egaie mes malheurs
Robert VITTON, 1998
Extrait de Pièces et Morceaux, Editions Wallâda |
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