|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 6 octobre 2019. oOo À grandes enjambées vient la Caroline qui porte le radiateur de ses mollets froissés au ras des abattis d’air nu et du vent plat en criant que ses seins fleurissent en décembre où le whisky du jour plus jaune que l’Euripe voit son glaçon rejoindre les bords du Léthé et remettre son slip orné des fleurs de Mai
Elle lance sa pierre et parle de ses règles comme Turner nous peint le ciel sanguine cependant que sort de son hibernation la canne aveugle de la vue qu’elle offre comme à Dante sa Béatrice
À grandes enjambées qui sont jubé et foudre elle arpente les lignes grises du poème et dissimule à vue son italique sous la renarde plissée d’une robe odorée d’un effluve de fuite ou de calcination moirée de barbelé en rideau de théâtre couleur betterave
Elle transpire et sèche en étroite caverne où l’œuf se racornit comme une morne plaine
sa sœur est ne vois-tu et le sol qui poudroie et la femme au hennin qui encorne le plafond du château dans le saint-julien l’hospitalier et la main morte à l’os pour qu’elle ressuscite en tour que l’on baratte comme lors d’un naufrage on met en mouvements sa verticalité |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |